Catégorie : Extension

Villa Broechem

La maison est située dans le centre du village de Broechem comme la moitié de deux maisons en miroir. Les maisons voisines dans la rue sont toutes faites de la même brique locale. Le souhait du constructeur était de vivre dans une maison économe en énergie, en synergie avec le jardin. Afin d’avoir une meilleure relation avec celui-ci, un « triangle » a été ajouté. Tant en plan qu’en coupe. La bissectrice de ce triangle est perpendiculaire à la rue et parallèle à la maison adjacente.
Grâce à cette forme, l’impact sur le paysage de la rue a été minimisé et la relation avec le jardin maximisée. Le nouveau volume triangulaire du toit donne du dynamisme au paysage de rue et masque les panneaux solaires à la vue. L’extension et le bâtiment existant seront tous deux dotés d’une corniche prononcée. D’une part, cela a pour fonction de renforcer le lien entre l’ancien et le nouveau. En bas, ils offrent un espace pour les modules intégrés des écrans et en haut, la gouttière cachée. Cette bande isolante dissimule les ponts thermiques entre les parties isolées à l’intérieur et la nouvelle couche d’isolation du toit. La corniche forme un horizon et la base d’un paysage de toit en zinc. Une ligne de miroir pour les ouvertures des fenêtres. Menuiserie en aluminium sous les fenêtres en acier galvanisé qui se fondent dans la matérialité du toit du dessus. La corniche est aussi haute que sa voisine de gauche, tandis que la lucarne est assortie à la corniche du voisin de droite.

Patiohouse

La maison a été construite en 1908 comme une résidence centrale dans une série de 5. Le bâtiment principal a été conservé et reconstruit dans le respect du passé. La circulation et la structure des salles ont été entièrement conservées. Le seul changement majeur est un épaississement du mur entre l’entrée et le parvis en un mur de placard avec toilettes. Les planchers d’origine en planches de pin ont été restaurés localement, poncés et huilés, également dans la salle de bains. Le sol de la cuisine était trop endommagé et a été réinstallé en planches de pitchpine comme le sol d’origine. De nouvelles portes ont été récupérées dans d’autres bâtiments.
Le bâtiment arrière typique avec cuisine et salle de bains, qui a été adapté et reconstruit au siècle dernier, a été complètement démoli, laissant de l’espace pour créer une pièce qui couvre toute la largeur du terrain ; un point d’arrivée dans la maison et une transition vers le jardin.
L’objectif était d’arriver à un concept très simple et sophistiqué. Le bâtiment arrière suit la ligne de construction des parcelles adjacentes, de sorte que la maison a une profondeur de construction de 18 mètres. L’arrière de la maison suit donc la profondeur standard de la limite de construction autorisée au rez-de-chaussée. Un patio et un plafonnier apportent une lumière supplémentaire dans la maison profonde. L’élévation au niveau de la lucarne reste également plus basse que le mur commun existant et se situe dans la profondeur de construction autorisée de 12 mètres au premier étage.Le grand défi du projet était de maintenir le toit aussi bas que possible. D’une part parce que le paquet est caché derrière la ligne intermédiaire de l’ouvrant et de la lucarne et d’autre part pour limiter l’impact sur les voisins. En conséquence, il a été décidé de travailler avec des panneaux CLT équipés d’une isolation à faible vide, limitant le paquet à 18 cm au point le plus haut de la pente.

Extension TJaeckx – Zwevegem

Cette extension écologique est un exemple pour son environnement/quartier où l’accent est mis principalement sur les extensions traditionnelles et les extensions de vérandas.

Il montre qu’une extension écologique, urbanistique et budgétaire visant à créer une véritable maison individuelle confortable peut également être réalisée de manière différente et meilleure.

Outre son empreinte écologique, le bâtiment laisse également une empreinte justifiée en termes d’orientation et d’emplacement sur le terrain.

Une grande famille rassemblée bénéficiera dans ce cas d’une forme en L à partir de midi. Pour ce faire, le responsable de l’urbanisme a été consulté préalablement.

Par exemple, la dépendance du voisin de droite, qui a été rattachée à la limite du terrain, pourrait servir de justification pour relier ici aussi une annexe, qui forme spatialement un tout avec notre extension de logement. 

Sans cela, cette profondeur de construction n’aurait pas pu être atteinte.  Cette extension est donc à angle droit par rapport à la maison existante afin de garantir un maximum de lumière et de vues.

W10M

Ce projet consiste en la transformation et l’extension d’une maison unifamiliale pour en faire un logement « kangourou » (transgénérationnel). Il s’agit en effet de créer un logement pour une famille et un pour la maman de la propriétaire. Le premier s’étend sur les deux étages tandis que le second est de plein pied.

Dans un soucis d’économie de moyen et financier, un minium de transformation ont été effectuées. Le chantier s’est élaboré en 2 phases. La première a consisté en une rénovation intérieure en divisant le rez-de-chaussée et en ajoutant les installations techniques. Ceci a permis au maître d’ouvrage d’emménager rapidement.

Dans un second temps, l’extension a été construite. L’enjeu de l’extension était de trouver un moyen de s’étendre côté jardin tout en amenant de la lumière dans la pièce intermédiaire de chacun des deux logements (la salle à manger pour l’un et la cuisine pour l’autre). Cherchant à répondre aux chiens-assis existants, le pli des toitures permet par sa forme d’ouvrir une fenêtre, laissant pénétrer la lumière profondément dans le logement.

L’espace intérieur des séjours acquiert une forme d’autonomie spatiale par l’intermédiaire d’un plafond sculptural. Souligné par la présence de l’ouverture, des jeux de lumière et d’ombre inattendus évoluent au grès des heures de la journée et tout au long des saisons.

Rénovation d’une maison de vacances

La première et la plus ancienne partie du bungalow a été construite en 1958.
Cette partie est caractérisée par ses 2 rectangles encadrés sur le plan.
Le nouveau bâtiment est relié à l’angle de ce bungalow « original ».
Avec ses angles arrondis, la nouvelle volumétrie se distingue clairement de l’originelle.
Les formes arrondies rendent le volume plus souple.
En reculant également le plancher par rapport au rez-de-chaussée et en
en détournant les coins, l’extension est perçue comme un petit volume, bien
en proportion de la partie conservée.
Le lien entre la partie préservée et la nouvelle partie du bâtiment est limité.
Cela crée une enveloppe spacieuse qui permet à chacun des salons de communiquer.
avec la nature environnante
En plus de permettre au soleil et à la lumière de chaque côté du bâtiment de pénétrer dans l’espace intérieur.
Juste à cette connexion, l’espace extérieur passe par l’intérieur.
La première phase de construction de 58 est en cours de rénovation, de sorte qu’ici aussi, des espaces supplémentaires sont disponibles.
le confort de vie est créé. Les fonctionnalités actuelles sont conservées ici :
L’espace de vie est situé sur le côté sud-ouest.
Dans le nouveau pavillon, il y aura une grande cuisine habitable.
Le plus grand ajout visuel est la structure/étage de cette nouvelle partie du bâtiment.
Cet espace sera utilisé comme une spacieuse salle multifonctionnelle (tour).
L’entrée principale se fait par un nouveau chemin dans le jardin de devant, qui mène à la
porte d’entrée, au centre entre le volume existant et le nouveau volume. Cet accès rend
existantes et nouvelles accessibles dans leur ensemble.
La maison (de vacances) est ainsi réaménagée :
une structure en bois contemporaine au rez-de-chaussée est complétée par un pavillon équivalent, techniquement contemporain.
Le bungalow préservé apparaît dans des panneaux de façade en bois dont le format est le module de définition et sert également d’ouverture (omission) pour les ouvertures des fenêtres ; et ce, entre la dalle de béton blanche horizontale – en bas – et la bordure de toit blanche – en haut.
Le règlement d’urbanisme historique, qui stipule que les façades de ce quartier moderniste historique doivent de préférence être blanches, fait que le nouveau pavillon opte pour une façade à rythme vertical.
Ce rythme, en partie grâce aux coins arrondis du nouveau volume, génère un subtil effet d’ombre, qui glisse sur les façades tout au long de la journée.
Les ouvertures des fenêtres apparaissent également dans cette façade sous la forme de carrés de 244×244 fortement découpés, ce qui fait référence à la longueur des panneaux du bungalow préservé.
Ce choix réfléchi de matériaux fait de la partie préservée et de la nouvelle partie du bâtiment un tout :
le bungalow préfabriqué reste bien lisible, au premier plan.
Le nouveau pavillon embrasse le coin de la parcelle, en second plan, à la structure historique. Il forme un nouvel arrière-plan et en même temps il enrichit le sentiment de vacances à la fois fonctionnellement et volumétriquement !
En finissant le nouveau bardage en haut et en bas, c’est-à-dire en le laissant passer les lignes de la façade, le bardage en dalles sinusoïdales se comporte comme un drapage contemporain autour de la charpente en bois.

Extension d’habitation Siov

Isolation de premier ordre , apport de chaleur en période hivernale dans l’ancienne partie (ferme) par la présence de grandes baies vitrées .

Extension logement individuel dans un contexte rural ; l’annexe dialogue par ses teintes et sa volumétrie avec le corps principal de la ferme . son architecture contemporaine dialogue avec la ferme ancienne sans en imiter son vocabulaire , architecture cubique en rapport avec le volume de la haie remarquable située en zone arrière .

Croisement

Le projet concerne l’extension d’une habitation unifamiliale. La volonté des clients était d’ajouter une pièce afin d’y implanter une cuisine ainsi qu’une salle à manger. Leur préoccupation portait principalement sur la luminosité de l’espace et l’ouverture sur le jardin.
DESCRIPTION :
a- Environnement (voir annexe 1) :
Caractérisée par une implantation en ordre continu, la maison fait face à une petite place principalement destinée au parking. Le terrain arrière des clients, étiré en longueur, est utilisé majoritairement comme jardin. Le projet portait sur la modification de la situation en façade arrière, orientée Sud-Ouest et recevant donc l’ensoleillement à partir du début d’après-midi. Comme décrit en annexe 1, la transition entre la maison et l’espace vert se faisait au travers d’une allée minérale disposée le long d’anciennes extensions vétustes. Un petit muret séparait cette allée et la terrasse de l’avancée du jardin, où se situe un beau Magnolia. Le cadre bâtis était marqué par les anciennes extensions disposées le long d’un mur mitoyen haut formant la limite de propriété avec le voisin de droite. Ce dernier possède un bâtiment disposé également en longueur, de telle manière qu’un couloir à ciel ouvert et aux murs hauts se marquait sur sa parcelle. L’autre limite mitoyenne est marquée par la présence d’un mur de +/-230cm de haut qui se prolonge au-delà de la terrasse des clients et longe la terrasse du voisin de gauche.

b- Contexte social environnemental, paysager et économique :
Le projet s’intègre dans un environnement social relativement uniforme marqué par la présence principale d’habitations unifamiliales traditionnelles disposées en ordre continu. Sans que cela n’influence particulièrement l’objet du projet, on note la présence d’une librairie voisine, d’un café sur la place, d’un centre sportif et d’une école. Concernant le contexte paysager, outre les caractéristiques influentes reprisent dans la description de l’environnement, on peut noter l’aspect semi-rural du quartier qui se trouve proche d’espaces boisés, de la Dyle et de champs. De fait, la place se situe à la limite de l’urbanisation de la ville de Wavre. Le contexte économique normal est suffisant et raisonnable pour assumer les volontés des clients.

c- Optimisation des surfaces :
Comme décrit ci-dessus, la situation se marquait par la présence d’extensions vétustes. Les hauteurs des mitoyens marquaient également le site. Ces particularités permettaient une certaine liberté urbanistique en termes d’emprise au sol. Toutefois, c’est principalement l’intégration environnementale qui a guidé l’élaboration du projet. De fait, nous avons diminué l’emprunte au sol du bâtiment et donc amélioré la perméabilité des sols et la biodiversité.

VALEUR AJOUTEE – CONCEPT PROJET : CROISEMENT :
L’organisation spatiale de la maison se marque par une trame orthogonale forte. De fait, le rez-de-chaussée se caractérise par deux pièces en enfilade et un garage, séparés par un couloir de distribution vers l’étage et la façade arrière. Cette organisation linéaire marque l’espace intérieur existant. Combinant cette organisation aux contraintes extérieures décrites, telles que les hauteurs et profondeurs des murs mitoyens, les extensions vétustes, l’accès au jardin et la présence du magnolia, l’idée développée a pour objectif de proposer un espace unique et expressif qui croise les contraintes. De fait, l’organisation en plan se croise pour articuler la salle à manger grâce à la cuisine. Ce choix permet une transition vers la terrasse, puis le jardin. Le plan se retrouve également dans les élévations, où les toitures se croisent pour former les lanterneaux. Ces derniers sont orientés vers les premiers rayons du soleil pour en maximaliser l’ensoleillement. Le projet met également le Magnolia en évidence et le place au centre de l’attention, dû à l’angle de la façade. Grâce à la démolition des annexes, la transition vers le jardin s’améliore et dialogue avec la terrasse qui s’inscrit dans la continuité du plan, mais également dans le respect des profondeurs des murs mitoyens existants. Ces derniers sont diminués pour améliorer l’impact sur les espaces voisins. Avec ce principe de croisement, l’architecture vient se prolonger dans l’environnement pour une transition et un échange des espaces au profit de la nature.

0904 HOULETTE

Le projet prévoit la démolition de deux volumes annexes existants et la construction d’une nouvelle extension au niveau du rez-de-chaussée.

  1. Programme :
    L’extension comprend un grand espace ouvert à destination de cuisine et de salle à manger. Ces espaces s’ouvrent sur le jardin et sur une terrasse couverte.
    L’extension comprend également un espace de rangement à l’endroit du garage actuel. Cet espace de rangement devient directement accessible depuis les espaces de vie pour une plus grande commodité.
  2. Accès :
    Un accès direct à l’extension est créé depuis la rue de la Houlette. Il mène directement à la cuisine.
    Un accès est également créé vers la rue du Chemin de Fer depuis la terrasse couverte. Il permet d’accéder à cette rue calme directement depuis le jardin.
    Le local de rangement est directement accessible depuis les espaces de vie et mène au jardin et à la rue de la Houlette.
  3. Implantation :
    L’extension s’implante à l’arrière du bâtiment actuel et partiellement sur la façade gauche jusqu’en limite mitoyenne gauche.
    L’extension s’aligne avec la limite de la parcelle du côté de la rue du chemin de fer.
    La cuisine et la salle à manger s’ouvrent largement sur le jardin.
  4. Volumétrie / Composition :
    Le nouveau volume est situé uniquement en rez-de-chaussée. Il s’agit d’un volume à toiture plate.
    Le bâtiment est situé à l’angle de la rue de la Houlette et de la rue du Chemin de Fer, le projet reprend les alignements de ces rues et une articulation est créée entre le volume principal de la maison et l’extension du côté de la rue du chemin de fer.
    Cette articulation souligne le changement d’orientation des élévations.
    Les nouvelles élévations sont bardées de bois ajouré d’épaisseur et de largeurs variables pour créer une dynamique et un jeu d’ombre sur la peau du nouveau volume. Le volume de la terrasse, en creux, est bardé de panneaux grands formats de fibre-ciment de teinte claire.
  5. Matériaux :
    L’extension est bardée de bois (Padouk) ajouré posé verticalement.
    La façade arrière est partiellement bardée de panneaux de fibre ciment de ton gris clair (espace couvert)
    Les châssis sont en aluminium de ton gris moyen.
  6. Abords :
    Le jardin est modifié : Toutes les allées et bordures actuelles en béton sont démontées afin de réaliser un espace de jardin unifié.
    Le mur de clôture en béton séparant la propriété de la rue du chemin de fer est démonté et remplacé par une haie de hêtre. Un accès direct est réalisé vers la rue du chemine de fer.
    Le revêtement de sol de la cour avant est en pavés de béton, le sol de la terrasse est un plancher sur plots.

Crocq

Dans un contexte urbain de maison mitoyennes existante il y a peu de levier pour apporter une valeur ajouté à l’environnement. Néanmoins nous avons tenu à travailler :

  • La diminution de +/- 10% de la surface au sol (Suppression des annexes)
  • L’amélioration esthétique de la façade arrière: Matériaux, finition et dessin.
  • L’usage de matériaux bio-sourcés: Pas de polluant dans l’environnement (proche et lointaint) à tout les stades du projet.
  • Préservation du style et cachet de la façade avant. (petit patrimoine)

Maison uni-familliale mitoyenne dont la façade arrière propose une vue intéressante (sans vis à vis) sur la végétation de l’intérieure d’îlots et sur la vallée de la Woluwe.
Le style côté rue à été préserver tandis que la façade arrière et ces annexes ont été démolies et reconstruite afin de pouvoir apporter de la lumière au cœur du bâtiment, créer une terrasse et renforcer le raccord au jardin tout en profitant de la vue.
Enfin la volumétrie de la façade arrière s’alligne sur les gabarits voisin.

Pour éviter les délais de commission de consultation les MO souhaitaient un projet sans aucune dérogation aux règles d’urbanisme.

  • C’est pourquoi le volume de la chambre arrière s’aligne sur le mitoyen le plus profond mais ne dépasse pas de moins de 3m le mitoyen le moins profonds, l’oblique permets de répondre à cette contrainte simplement tout en apportant un « twist » a la façade.
  • De même le recul de la façade vitrée par rapport à la façade existante (démolie) permet la création d’une terrasse au niveau de pièce de vie dans le volume constructible autorisée

Par rapport aux surfaces, la diminution des surface du sous-sol et du rez sont compensé par agrandissement au 1er et au deuxième. Nous arrivons donc à un volume d’une meilleurs compacité (enveloppe extérieur réduite et surfaces habitable équivalente).

L’usage du filet permets d’utiliser des surface n’ayant pas une hauteur sous-plafond idéale ainsi qu’apporter de la lumière naturelle au cœur de la maison.

House SL82

Le projet que je présente ici est la rénovation et l’extension de ma propre maison. Lorsque vous, en tant qu’architecte, commencez le projet de votre propre maison, c’est un peu différent que lorsque vous le faites pour un client. Vous vous trouvez dans la position unique du concepteur et du constructeur pour avoir une liberté supplémentaire. C’était le moment idéal pour réfléchir à ma propre approche de l’architecture et de la durabilité, sans pression de la part d’un client ou d’un planificateur. J’ai également pu remettre en question l’utilisation des matériaux sans avoir à me conformer aux souhaits d’un client.

La maison existante consistait en un bâtiment principal de deux étages avec un toit en pente et une étroite extension allongée, sur la moitié de la largeur de la parcelle, profondément dans le jardin. La maison est mitoyenne, mais elle possède un étroit « coupe-feu » à côté plutôt qu’un véritable passage avec une façade finie et des ouvertures de fenêtres. De plus, le jardin était également orienté vers le nord.

Les cas ci-dessus ont créé une situation « atypique » qui n’avait pas de réponse toute faite. Après avoir vécu dans la situation existante pendant un certain temps, nous avons également remarqué la valeur ajoutée de la longue mais étroite terrasse à côté de l’extension. Ainsi, le soleil qui brillait au-dessus de la maison pouvait toujours atteindre l’arrière de la maison.

L’idée est née de créer un volume similaire à celui existant, basé sur le principe d’une orangerie. Un volume transparent allongé avec de grandes portes doubles donnant accès à la terrasse et au jardin. Les fenêtres ne commencent qu’à hauteur de banc, ce qui donne un sentiment de sécurité supplémentaire.

La menuiserie autoportante étant une partie importante de la conception, elle devait être réalisée de manière qualitative et durable. Nous voulions éviter de devoir utiliser du « bois dur tropical » pour cela, mais comme le « pin » n’est généralement pas utilisé à l’extérieur, nous nous sommes retrouvés avec un système de mur-rideau combiné. Cadres en bois de pin avec bandes de couverture en aluminium. Les bandes de couverture en aluminium pourraient alors également être colorées et s’intégrer parfaitement au concept d’orangerie/serre.

Plus de la moitié de la nouvelle extension, nous avons également réalisé un espace de bureau qui est relié au rez-de-chaussée avec un vide interne. La façade est ici un renversement du rez-de-chaussée, fermé mais avec 3 fenêtres carrées qui donnent une vue filtrée sur les environs. La façade est terminée avec des ardoises « bon marché ».

Une nouvelle cuisine de vie pour Peter et Véro

Le projet prévoit une nouvelle extension d’une maison mitoyenne dans la grande périphérique de Turnhout. Les dépendances existantes : salle à manger, cuisine, toilettes, salle de bains, débarras – étaient en enfilade. Peter et Véronique souhaitaient plus de lumière dans la maison et de contact avec le jardin. Ils voulaient une nouvelle cuisine habitable, une salle de bains et un débarras en matériaux bio-écologiques et en bois.

LA RUELLE COMME VALEUR AJOUTÉE POUR LA RUE
Un atout important de la maison est le passage souterrain entre la rue et le jardin. En enlevant les portes, l’extension est visible depuis la rue. La curiosité du passant est stimulée, le visiteur est accueilli dans le patio. Le patio avec canapé est situé au bout de ce passage. Voici la deuxième entrée (arrière) de la maison.

IL Y A DE LA VIE DERRIÈRE LA PORTE D’ENTRÉE
La menuiserie en PVC de la façade avant (rez-de-chaussée) a été remplacée par du bois. Une claustra en bois est fixée à la porte d’entrée vitrée, avec un clin d’œil au plafond de poutres de la cuisine. De cette façon, la vue est filtrée. Comme pour le passage, une incitation au regard est créée sans devenir explicitement voyeuriste.

ENTREPRISE
La nouvelle empreinte donne plus d’espace pour le jardin. Le toit végétal filtre l’eau de pluie et permet à l’extension de se fondre dans son environnement à vue d’oiseau.
Cela est clairement visible depuis la terrasse du toit.

La maison mitoyenne est située dans le grand ring de Turnhout. C’est un très bon point de départ pour une rénovation durable. Les magasins, les écoles, les transports en commun de la ville, … sont à proximité. En maintenant les parties de la maison de bonne qualité, l’impact sur l’environnement est limité. Le paysage n’est pas alourdi par un projet « à l’extérieur » et des kilomètres de voiture supplémentaires. En faisant une extension limitée dans le cadre du développement urbain possible, les coûts sont limités.

La nouvelle cuisine a été réalisée en matériaux bio-écologiques et renouvelables. Le concept bio-écologique et le désir de travailler avec le bois – en tant que matériau de construction renouvelable et « chaud » – est le principe directeur pour créer une maison bien intégrée et agréable.

Le règlement d’urbanisme prescrit une profondeur de construction maximale de 17 m. Nous sommes restés en-deçà, même si les dépendances d’origine avaient jusqu’à 23 m de profondeur. Afin d’attirer suffisamment de lumière dans le coin salon, par ailleurs sombre, un patio a été aménagé.

La nouvelle annexe a une hauteur de bâtiment maximale de 3,50 m. En descendant un petit escalier par rapport à la rue, nous arrivons au même niveau que le jardin et une hauteur libre de 3,00m est créée à l’intérieur. Le salon-cuisine limité (environ 20 m²) semble très spacieux en raison de la hauteur du plafond, du patio et des murs vitrés offrant de nombreuses vues.

crèche les Mésanges

Entendez-vous les cris et les rires des enfants? Vous êtes bien au bon endroit, en plein milieu des champs, sur le site de l’école maternelle et primaire et la crèche de Momalle, petit village de la commune de Remicourt. Sur le site tout est pensé pour que les enfants puissent s’épanouir au plus proche de la nature.

Il doit être sécurisant et rassurant pour les enfants comme pour les parents d’évoluer de 0 à 12 ans dans cet endroit.

Approchons-nous de ce bâtiment mêlant bois, crépis blanc et éléments ludiques de couleurs vives. A travers les grandes ouvertures pleines de taches de doigts, on devine un fourmillement de petits êtres… Une crèche, il n’y a plus de doutes lorsque qu’on voit un petit bonhomme haut comme 3 pommes regarder les vaches à l’horizon de l’autre côté de la vitre.

Ce bâtiment construit en ossature bois en 2008 a vite été trop petit pour le nombre d’enfants à accueillir. Un marché public à donc été lancé en 2015 pour l’extension de la crèche. Il fallait ajouter aux 3 services existant 2 nouvelles cellules pour les plus grands ainsi qu’un réfectoire plus généreux pour le personnel. La surface à ajouter correspond en terme urbanistique et de l’ONE à l’accueil de 15 nouveaux enfants.

Lors de la visite des lieux les forces et faiblesses du bâtiment actuel ont été identifiés (contrôle visuel, surchauffe, régulation, manque de rangements, …). Nous nous proposons de concevoir la nouvelle partie en adéquation avec les besoins réels, en tirant les enseignements du vécu des utilisateurs et de pallier à certains de ces manquements dans l’existant.

Après visite des lieux et analyse, nous proposons d’implanter l’extension à l’ouest du bâtiment existant en créant une nouvelle aile perpendiculaire et décalée par rapport à celle des « moyens », ce qui présente les avantages suivants :
• Continuité de la bonne lisibilité fonctionnelle du bâtiment (personnel/public/enfants)
• Compacité de l’ensemble construit, tant d’un point de vue énergétique que fonctionnel
• Rationalité des aménagements conservés et projetés des abords (parkings, plantations)
• Extension faisant office de protection partielle pour la façade sud (soleil, pluies, vent)
• Distinction potentielle des accès public (appel, proximité des parkings) et service (secondaire)
• Prolongation du couloir central combinant les fonctions de distribution et de rangement (gain de place)

La séparation claire des différentes fonctions et la position centrale des locaux techniques et réservés au personnel a pour avantage de garantir une sécurité optimale et un confort d’utilisation au quotidien.

La lisibilité des espaces se traduira également à l’extérieur en utilisant le même langage que le bâtiment existant : une dualité de matériau pour les zones techniques/personnel et enfants séparées par un écran coloré. Cette paroi de séparation se prolongeant à l’extérieur guide l’utilisateur vers l’entrée du bâtiment. Un crépi blanc a été choisi pour l’extension afin pour une intégration optimale avec les autres bâtiments du site.

La disposition rayonnante et tournante des différents services autour du noyau technique : les petits à l’est, les moyens au sud et les grands à l’ouest, symbolise l’évolution de l’enfant. Le bâtiment accompagne le regard des enfants sur leur environnement en proposant des baies à leur hauteur et des angles de vues différents sur le paysage qui les entoure. Ils quittent ainsi la crèche après avoir fait un tour global d’horizon.