Posted on août 5, 2022 by Olivia -
L’implantation du bâtiment a été envisagée en veillant à intégrer les problématiques liées à l’orientation, aux vues et aux pentes naturelles du terrain, ceci en respectant également les reculs, alignements et typologie des bâtiments voisins. Le bâtiment se compose de 2 volumes distincts permettant de reprendre les différences de niveaux inhérentes au terrain qui nous occupe.
Le premier volume situé au niveau de la route sert de soubassement au second côté rue et est partiellement enterré, il abrite les garages et une cave.
Le second volume est occupé par les pièces de vie, il dispose d’une toiture à versants orientée perpendiculairement à la route, il est posé en partie sur le terrain naturel à l’arrière et sur le premier volume pour la partie avant. Les gabarits envisagés dans ce cas sont identiques aux gabarits que nous pouvons rencontrer dans le voisinage direct du projet. Les volumes restent simples et de bonnes proportions. Les parties supérieures du volume garage non bâties sont utilisées en temps que terrasse pour les chambres ou comme toiture végétalisée côté rue.
Pour accéder à ces deux volumes distincts, des entrées différenciées ont été réalisées. La première, pour l’accès aux garages, se fait au niveau de la voirie et en recul de quelques mètres par rapport à celle-ci. Cet accès pouvant être utilisé comme zone de stationnement est traité de façon à le rendre le plus discret possible par l’utilisation de dalles engazonnées notamment.
Posted on août 5, 2022 by Olivia -
L’implantation du projet au coeur d’une ancienne carrière fut un challenge.
La parcelle initiale étant de forme trapézoïdale, dont le côté le plus étroit était l’accès à la voirie publique.
Le bâtiment s’intégre totalement dans son milieu naturel, s’inscrivant de part son architecture dans les lignes de force du paysage.
L’implantation rejoint celle existante sur les parcelles voisines et ainsi poursuit l’aménagement bio-climatique initiés par le bâti ancien.
Le programme étant celui-ci d’une maison unifamiliale et un centre sportif privé dans un contexte social et économique d’un centre de village péri-urbain, celui-ci s’intégre parfaitement.
Vu la particularité du terrain, nous avons souhaités avec le maître de l’ouvrage, tirer parti des contraintes du terrain.
Un talus de remblais de l’ancienne carrière présent à l’entrée du site a été maintenu afin de privatisé l’entrée unifamiliale de l’entrée au complexe sportif.
Le projet a visé a minimiser les évacuations et remblais sur le terrain initial dans un soucis de gestion locale et écologique.
L’architecture du projet a été articulée autour de la double fonction du bâtiment : une partie privée et une partie professionnelle, en prenant en compte un terrain modelé par des courbes de niveaux. La partie professionnelle, destinée à un centre de remise en forme avec coach sportif, a été mise en exergue, pour en faciliter l’accès, et présenter un volume accueillant en toiture plate. Pour privatiser le volume « vie privée », celui-ci a été volontairement relégué à l’arrière du terrain, cela lui conférant une intimité plus importante, tout en liant le jardin et les baies des pièces de vies orientées Sud-Ouest. Sa toiture équilibrée en un pan distingue le volume privatif de la partie professionnelle ; elle lui donne un léger relief, tout en préservant les voisins en surplomb d’un volume plus agressif de toiture en double pan. L’intégration des volumes dans les niveaux différenciés du terrain et avec le voisinage prend ici tout son sens, en intégration et en discrétion.
Comme tout projet étudié, il a toujours eu le soucis d’être exemplaire, le label Q-Zen est le résultat d’un volonté de tous le jours du bureau d’architecture.
Posted on août 5, 2022 by Olivia -
Valeur ajoutée du bâtiment pour l’environnement :
Le bâtiment a été construit en grande partie en pierre et en bois.
Le parement de pierre est réalisé en moellons de grès du Condroz.
La structure du bâtiment est composée de panneaux massifs CLT (Cross Laminated Timber), composés de plusieurs couches croisées de planches en bois massif clouées, d’origine locale, issues de la rive de l’arbre.
Cela fait partie du principe même du système CLT cloué, à savoir de préconiser des planches peu utilisées, pour ne pas faire concurrence aux utilisations traditionnelles des autres parties de l’arbre, comme le bois destine à la charpente, aux planchers, aux meubles, …
La destination habituelle de cette qualité de planches est plutôt l’emballage et les palettes.
Ecologiquement, l’avantage est énorme, car on accroît de façon extrêmement importante la durée du cycle de vie du bois. La durée de vie d’une palette étant très courte, et celle d’une maison unifamiliale en bois massif très grande. (Théoriquement une ACV (analyse de cycle de vie) d’un bâtiment, quels que soient les matériaux table sur 50 ans, en sachant que la durée de vie réelle des bâtiments est bien plus grande).
Cela donne une plus-value économique et surtout écologique à une qualité de planches habituellement peu durable.
Intégration et adéquation du bâtiment dans un contexte social, environnemental, paysager et économique :
La maison a été bâtie sur une colline boisée, dans un lotissement des années 1970, comprenant diverses constructions disparates, sans intérêt particulier.
Le rez-de-chaussée est constitué d’une assise en béton, avec parement pierre, ayant pour mission d’ancrer la maison dans la pente, et sur laquelle est déposée une structure parallélépipédique en bois qui se développe sur deux niveaux.
Ce principe permet d’éviter des terrassements importants et coûteux et ainsi, de s’intégrer au mieux en terrain pentu.
Ce projet a pour volonté de « ré-interpréter » le volume-habitat, de l’intégrer au site et de lui donner une image contemporaine, tout en minimisant l’intervention sur site au maximum.
Par ce projet, nous souhaitons promouvoir une architecture contemporaine et de qualité, qui tend à perpétuer une logique d’adaptation à l’environnement, bâti ou non.
Les pièces de vie, aménagées dans les niveaux supérieurs bénéficient, grâce aux grandes baies vitrées d’un éclairement maximal et de la vue sur la vallée.
Le parallélépipède en bois est couvert d’une façade isolante enduite de teinte blanche, ce qui confère à l’ensemble un aspect immaculé qui accentue encore le contraste avec l’environnement naturel.
Optimisation de la surface du bâtiment disponible conformément aux règles d’urbanisme :
Le souhait du maître d’ouvrage était d’obtenir un volume à vivre unique, mettant en relation les pièces de vie avec un atelier et une chambre à coucher, tout en proposant des vues intéressantes vers la vallée et la colline boisée.
Le parallélépipède en bois permet d’obtenir un volume compact de deux niveaux communicants via une large vide permettant de profiter des dégagements extérieurs à partir de chaque espace.
La compacité du bâtiment permet également une économie de terrassements et de matériaux, ainsi que des déperditions moindres de l’enveloppe extérieure.
Posted on août 5, 2022 by Olivia -
Prenant place sur la parcelle d’un parent, le projet prend la forme d’un pavillon où la relation au jardin est omniprésente. L’implantation de ce pavillon en bordure communale démontre à son échelle individuelle, une volonté de densification et non d’étalement urbain faisant primer les enjeux environnementaux sur ceux de l’individu.
L’implantation et la forme carrée du bâtiment lui permettent de respecter à la fois les alignements à la voirie et aux bâtiments voisins tout en s’intégrant harmonieusement dans le massif végétal existant caractéristique du contexte (conservation maximale des sujets existants). Le corps principal du bâtiment se développe de plain-pied assurant un rapport constant et direct au jardin environnant. La toiture plate permet au projet de s’intégrer harmonieusement au contexte à proximité en conservant un gabarit assez bas et en résonnance aux bâtiments des parcelles voisines.
Le plan carré permet au projet d’offrir de nombreuses vues sur le paysage. Les pièces sont lumineuses et ouvertes sur l’extérieur, la pièce de vie principale profitant de trois orientations différentes. Soucieux de maximiser le contexte végétal entourant le projet, le plan se traduit en une succession de pièces mettant en scène les vues différenciées sur le paysage. Les critères en matière de salubrité portant sur l’éclairage naturel sont bien entendu respectés.
L’intégration paysagère passant aussi par la matérialité, les façades sont l’expression de la rationalité poétique qui guide l’ensemble du projet. Elles sont toutes traitées de façon similaire tant du point de vue architectural qu’esthétique. Les matériaux choisis sont durables et assortis. Le bardage en bois de la façade s’accorde avec les châssis en bois et avec les seuils de portes et appuis de fenêtres ainsi qu’avec le contexte environnant. La chromatique du bois sombre permet de diminuer l’impact du bâti et de se fondre dans le tissu végétal existant.
Posted on août 5, 2022 by Olivia -
L’habitation, totalement en ossature et parement bois, s’implante en bordure de
lotissement en périphérie de Bastogne.
Le projet s’inscrit dans les lignes de force du paysage et dans les principes
d’implantation du lotissement (zone de construction, mitoyenneté, front de bâtisse, …).
Les matériaux de parement et teintes mises en oeuvre permettent une véritable
intégration au paysage et à l’environnement.
L’environnement et l’ensoleillement ont induit deux façades ouvertes opposées à deux
façades très fermées.
Les « plans » noirs glissés dans le parement bois décomposent les surfaces suivant les
fonctions et accentuent le côté graphique de l’ensemble. Ils guident le visiteur dans son
cheminement et dans sa lecture architecturale.
L’entrée en retrait et la terrasse couverte accentuent la troisième dimension de la
construction.
Les niveaux intérieurs ont été étudiés afin d’inscrire parfaitement le volume dans le
léger dénivelé du terrain.
Posted on août 5, 2022 by Olivia -
Sur le plateau de Masnuy-Bruyère, un fond de jardin racheté au voisin entre les prairies
humides et le bois.
Le projet : y construire une petite maison, légèrement détachée de ce sol marécageux. Le
volume est compact tel un monolithe vernaculaire singeant les silhouette des typologies
locales.
Il est creusé au sud pour offrir une généreuse terrasse terrasse couverte et l’accès à la
maison. Les autres baies répondent à des cadrages précis sur l’environnement proche, ici
le bois, là la prairie ou le pignon d’une maison voisine.
A l’intérieur, le programme est le suivant : au rez, une petite suite, une buanderie et les
espaces de vie. A l’étage, un bureau, une chambre, un dressing (ou une 3 ième chambre),
une grande salle de bains.
Contrairement à son enveloppe la spatialité intérieure est dynamique voire complexe : un
jeu de mezzanines d’obliques et de matérailté articulé autour d’un escalier-meuble.
Dans le salon, la structure en bois reste apparente, comme une fenêtre sur l’histoire de
cette construction, cette ossature qui trop souvent disparaît sous les finitions. Celle-ci a
été passée à la flamme pour unique traîtement.
Le plancher de la terrasse a été réalisé avec un vieux stock de douglas récupéré chez un
fournisseur. Cette terrasse couverte fait office d’une pièce extérieure « en plus ».
Le mobilier intérieur (bureau, porte pivotante, escalier, dressing, bibliothèque-garde
corps) fait partie d’un projet global.
Posted on décembre 23, 2021 by Olivia -
Le maître d’ouvrage, un entrepreneur spécialisé dans l’isolation et la construction bois, souhaitait une maison écologique et basse-énergie.
Son habitation acceuillerait alors sa famille de 3 enfants et serait couplée à un atelier/espace de stockage.
Construire en ossature bois lui permettrait d’avoir une enveloppe performante avec des matériaux de construction renouvelables, locaux et peu énergivores lors de leur fabrication.
Le terrain se situe dans une petite rue de village étroite et en pente. Il se caractérise par un relief important marqué par un dénivelé de 3m. Les deux volumes sont implantés à rue dans la partie la plus basse du terrain.
La maison s’implante parallèlement à la rue, tandis que l’atelier perpendiculaire à cette dernière se situe sur la limite parcellaire avec le voisin.
L’atelier comporte un bureau et un espace sécurisé contre le vol de stockage d’outillage et de matériaux de construction.
La forme longue et étroite de la parcelle, vue depuis la rue, est caractéristique de ce type d’environnement rural et renforce le caractère « campagnard » du Chemin Goffin.
Afin de s’intégrer au mieux dans cette zone à caractère rural du noyau du village de Tourinnes-La-Grosse, règlementée par le RGBSR, les gabarits des 2 volumes sont traditionnels et les matériaux vus depuis la rue sont principalement la brique et l’ardoise naturelle.
Une petite cour, de plein pied avec la voirie et l’atelier, donne accès à la maison. Quelques marches conduisent à une zone d’entrée en retrait dans la façade et abrité de la puie. Pouvoir avoir son atelier sur son propre terrain presente pour l’entrepreneur un réel confort. Il peut charger ses matériaux le matin avant de partir sur ses chantiers, d’habitude dans les environs directs également.
L’habitation, située en retrait sur la parcelle, vient s’aligner aux façades à rue voisines. Le volume s’encastre dans la pente d’un coté et surplombe le terrain de l’autre. A l’arrière le jardin et la terrasse sont aménagés en escalier pour épouser le dénivelé du terrain.
La façade nord à rue est composée d’un jeu de matériaux et de volumes liant tradition locale et caractère contemporain. La grande toiture en ardoise naturelle et le mur en brique percé de larges ouvertures rappelle les anciennes bâtisses rurales.
Sous la corniche, le bandeau horizontal de planches brutes en douglas percé de petites fenêtres se décroche de la maçonnerie et donne de la légèreté au bâtiment.
On peut remarquer que l’utilisation de briques sans joints de longueurs variables en appareillage sauvage n’impacte pas son intégration.
La façade sud s’ouvre vers le jardin. Elle offre un paysage à perte de vue sur les champs. Elle contraste avec la façade à rue par la générosité de ses ouvertures. L’identité structurelle et écologique de la construction bois est pleinement assumée vers l’extérieur par le rythme des colonnes de bois posées à intervalle régulier.
Posted on décembre 23, 2021 by Olivia -
Il s’agit d’un ancien entrepôt situé en intérieur d’un petit ilôt très densément construit. Le projet propose des démolitions ciblées pour créer des espaces extérieurs, jardins et terrasses qui font respirer l’intérieur d’ilôt. Il remplace les grands murs aveugles par un paysage varié et aéré. L’abondante végétation grimpant sur les murs est valorisée et complétée.
Le projet accueille un logement et un atelier artistique axé sur la pratique de la céramique. Cet atelier sera partagé par plusieurs céramistes bruxellois(es), dont Evelia Macal, qui habite avec sa famille aux étages. Le projet rénove et aère l’intérieur d’ilôt, et propose une activité douce compatible avec les logements, qui ancre une activité artisanale et créative en milieu urbain.
Une partie du toit est remplacée par une serre de type agricole en vue d’y réaliser des plantations productives (fruits et divers). Les jardins sont principalement productifs également. On y trouve de la menthe et des fruitiers divers.
Dans le projet architectural, deux axes principaux ancrent la démarche environnementale.
Premièrement, le béton et les matériaux de synthèse sont bannis autant que possible. Ainsi, les structures béton, trop faibles, sont renforcées par des structures de bois qui font également la finition (colonnes bois, dalles de bois réalisées en place par gîtes juxtaposées). Les isolants sont réalisés en blocs de chanvre (Isohemp) produits en Belgique et de la laine de chanvre. Des enduits d’argile dont la base a été récupérée sur des chantiers bruxellois ont été mis en oeuvre (BC Materials). Enfin, des garde-corps acier et des marbres ont été récupérés sur un autre chantier du bureau AgwA (Palais des Expositions de Charleroi). Pour les châssis, ceux-ci étant souvent protégés par les constructions existantes, il a été opté pour le bois résineux (Douglas), afin d’éviter l’usage de bois exotique. De cette façon, l’usage de ciment, d’acier et d’isolants minéraux ou synthétiques, ou l’import de matières neuves énergivores a pu être très limité. L’architecture s’en est trouvée enrichie de détails et d’espaces inattendus.
Deuxièmement, il s’est agi de réduire les surfaces chauffées en fonction des usages qui peuvent varier au gré des saisons, tout en maintenant au maximum les constructions en place pour limiter les décombres à évacuer. Le bâtiment orginal présentait une surface utile de l’ordre de 1000m2. Dans le projet, seul un logement est accepté. Dans le projet, il n’est plus possible de différencier réellement les surfaces construites et non construites. Ainsi, le jardin avant se déploie sous les anciennes poutres de béton dans le passage cocher à rue (environ 200m2). Le logement et l’atelier sont deux petites unités chauffées au sein du bâtiment (environ 220m2). Ils disposent tous deux d’un vaste espace non chauffé qui forme une extension lors de la belle saison (environ 180m2). L’atelier donne une une terrasse couverte et un jardin qui accueille les fours et réserves (et des poules!) (environ 120m2). Le logement dispose d’une terrasse délimitée par les anciennes façades qui forment un paravent pour réguler l’intimité du voisinage (environ 60m2). La serre agricole est une espace semi extérieur posé sur le logement : les déperditions du logements y sont rentabilisées (environ 80m2).
Posted on décembre 20, 2021 by Olivia -
La maison familiale devenue trop grande pour Madame et Monsieur C, des
questionnements sont apparus quant au devenir de leur maison et comment eux voyaient
leur futur habitat. Ils en sont rapidement venus à définir les deux désirs suivants :
- Vivre dans une maison plus adaptée à leurs besoins.
- Vieillir aux côtés de leurs enfants et petits-enfants.
Au vu de ses dimensions, le terrain a pu être divisé dans sa largeur pour y installer leur
future maison et laisser la maison principale à leurs enfants. Le jardin, comprenant un
potager, et les accès à rue deviennent alors des espaces partagés. Bien que la vie familiale
partagée soit le moteur du projet, il était toutefois nécessaire de trouver un équilibre entre
l’envie de proximité et le besoin d’intimité de chaque unité. Les ouvertures et espaces
extérieurs personnels devaient donc être traités avec précaution. Le recours à des
éléments architecturaux pour restreindre les vues directes et diagonales a permis de gérer
cette distance, nécessaire au bien-vivre commun.
La liberté de conception était assez grande, aucune règle d’urbanisme spécifique n’étant
d’application. La volonté était de respecter le lieu, en minimisant les dimensions de la
construction et en l’intégrant au maximum dans son contexte – un grand jardin. Elle est
implantée dans l’alignement de la maison familiale, à quelques mètres de distance. Sa
nature modeste, son retrait et sa matérialité la rendent peu perceptible depuis la rue. Le
projet est principalement constitué de bois, dont notamment les revêtements et structures
extérieures. La façade avant côtoie de près un arbre, qui la dissimule dès l’été venu. En
façade arrière, la toiture végétalisée s’accorde avec le jardin pour offrir des couleurs
changeantes au fil des saisons.
La simplicité du projet, l’efficacité du plan et le choix des techniques de construction –
ossature bois isolée en cellulose, vitrages sans châssis – ont permis de réduire les coûts de
construction tout en restant cohérent avec la visée écologique du projet.
Posted on décembre 20, 2021 by Olivia -
Le bâtiment fait partie d’un réseau complexe de rues, de petits centres de village et de groupes de maisons dans les environs ruraux de Wieze, situés entre Lebbeke et Alost. Les typologies rurales telles que les fermes, les granges et les hangars sont combinées avec des maisons individuelles de construction plus récente. Les bâtiments plus anciens de Bontegem sont dans la plupart des cas construits avec la façade à la limite du terrain, à environ deux mètres de la rue, comme la ferme à côté du bâtiment. En raison des récentes réglementations en matière d’urbanisme, les maisons et bâtiments les plus récents sont situés à douze mètres de la limite de la parcelle. Cette combinaison de volumes en – et saillants donne un paysage de rue avec des vues en profondeur alternées qui incluent parfois aussi des vues sur les champs.
La volumétrie du bâtiment est une combinaison de trois volumes décalés et tournés les uns par rapport aux autres. Ce déplacement et cette torsion génèrent des aisselles entre les deux volumes qui intègrent des espaces extérieurs protégés dans la volumétrie, par rapport aux bandes latérales du jardin. L’aisselle orientée vers le nord-est contient les entrées de la maison et du cabinet médical. Dans l’aisselle plus intime, orientée au sud-ouest, il y a une zone de sièges ouverte qui donne sur le jardin. Le volume côté rue, avec le cabinet, le garage et les chambres d’enfants, se positionne parallèlement à la rue tandis que le volume côté jardin, la zone de vie de la maison avec la cuisine et la chambre des parents, se tourne vers le jardin et la belle vue sur les champs.
En faisant glisser les volumes ensemble, un espace intermédiaire est créé à l’intérieur qui sert d’articulation entre les différentes fonctions de la maison. Ils relient à la fois visuellement, par le biais d’un vide, et physiquement, par le biais de l’escalier, les deux étages, mais aussi la relation entre le cabinet et le logement et le lien entre l’entrée et le salon. La lumière naturelle entre au zénith par cet espace intermédiaire. La division des volumes fragmente l’ensemble pour qu’il paraisse moins imposant. En outre, cette duplication offre un potentiel énorme pour l’avenir. Le bâtiment peut être adapté au fil du temps aux besoins de ses utilisateurs.
Le stockage extérieur, un mur de jardin et une structure en bois ouverte à l’avant du bâtiment créent un troisième « volume » dans le circuit. La structure ouverte se positionne en ligne avec la façade du voisin de droite et la façade de la maison située derrière est alignée avec celle du voisin de gauche. Cela crée des perspectives intéressantes entre les différents volumes et leurs voisins. L’espace muré, une typologie qui se reflète dans les fermes du quartier, trouve ici une interprétation contemporaine. Il est utilisé comme parking (pour les patients), comme espace d’accès, comme aire de jeu pour les enfants, comme espace de travail extérieur (à proximité de la salle de stockage extérieure et du garage).
Les volumes de la maison elle-même sont également conçus comme des espaces murés. La maison est une boîte vide enveloppée par une façade à ossature bois. Les éléments de menuiserie extérieure en bois ont été préfabriqués entre les murs, tout comme les éléments de charpente en bois. Dans la menuiserie extérieure également, les poteaux verticaux profonds sont structurels. Le parapet de la façade n’est qu’un drapage de la charpente en bois, qui laisse des ouvertures au niveau de la menuiserie extérieure.
Posted on décembre 20, 2021 by Olivia -
-La forme de la parcelle était une conséquence du creusement déjà autorisé d’une parcelle existante, et s’inscrit donc dans une stratégie locale de compactage. Un espace a pu ainsi être créé pour un bâtiment jumelé contre la façade latérale existante de la maison adjacente.
Le paysage du jardin est caractérisé par la présence d’un bel arbre à feuilles caduques et par la vue sur le paysage rural à l’arrière : prairie pâturée par des moutons. Ces éléments ont servi de base à la conception de l’espace.
La maison a été dotée d’un caractère nettement contemporain. Les bords du toit en forme d’auvent se raccordent subtilement aux maisons voisines de l’entre-deux-guerres. Une grille cohérente garantit un dialogue entre l’environnement extérieur et intérieur et assure une structure de l’espace claire avec une grande attention à la lumière.
-La brièveté du délai de construction, a été un grand avantage pour le client. Le client a aussi été en mesure de comprendre rapidement l’échelle de l’espace pendant la construction.
-Sur le plan budgétaire, ce système est une bonne solution, puisque dans la plupart des endroits
(à l’exception de la cuisine et de la salle de bains) les finitions ne sont pas nécessaires.
La profondeur du bâtiment et le gabarit (toit en pente obligatoire) ont été fixés en fonction des règlements d’urbanisme. Le réseau est donc adapté aux besoins du constructeur et à ces exigences urbanistiques. Grâce à un cantilever limité nous avons pu réaliser le souhait du client d’ajouter 3 chambres.
Posted on décembre 20, 2021 by Olivia -
Le bâtiment est situé dans une zone résidentielle composée principalement de maisons unifamiliales, de style architectural varié. Du lotissement de 1970, il ne reste que quelques parcelles libres. Ce projet concerne une parcelle située à la périphérie du quartier et donnant à l’arrière sur un paysage de prairies. Il y a un petit bois entre les villas du lotissement. Des hêtres, des bouleaux et des conifères épars composent le bois et se détachent de l’herbe coupée court, de quelques arbres dispersés et des haies rectangulaires des voisins.
La maison, deux parallélépipèdes décalés l’un par rapport à l’autre, s’insère entre les arbres. On a déraciné le moins d’arbres possible, ce qui fait que le bois reste relativement intact. La volumétrie de la maison est le résultat d’un exercice d’équilibre entre les facteurs légaux et fonctionnels, l’intégration dans l’environnement et l’orientation. La maison se compose au rez-de-chaussée de deux volumes parallélipipédiques en biseau. A l’étage on a supprimé les parties saillantes des poutres avant et arrière afin de réduire la profondeur de construction et rendre cet étage aussi compact que possible. Les surfaces de toit du rez-de-chaussée ainsi libérées ont été dotées d’un toit vert.
Le déplacement et les déformations angulaires des façades permettent d’obtenir un aspect extérieur moins monolithique. Le volume semble moins important et s’insère entre les arbres existants. En situant les entrées des maisons sur les côtés, on valorise la façade et l’image de la rue n’est pas gâchée par une l’allée et une porte de garage. Les arbres eux-mêmes servent ici de tampon naturel entre la rue et la maison.
Les matériaux et les couleurs choisis pour l’enveloppe extérieure se fondent naturellement dans l’environnement. L’habillage noir de la façade rend le bâtiment « abstrait » et le dissimule derrière un rideau d’arbres. Ce n’est qu’en se rapprochant que l’on découvre les détails raffinés, la variation des différentes bandes et les liaisons entre elles.
La façade est constituée de quatre bandes horizontales. On retrouve le rythme des poutres en bois noir dans le coffrage en planches du socle bas en béton. Le rythme, la hauteur et la largeur du revêtement de la façade sont différents dans chaque bande. Les fenêtres, les portes extérieures et la porte de garage ont toujours la hauteur de la bande dans laquelle elles se trouvent et sont incluses dans le rythme des façades. Dans la bande supérieure, les lattes verticales se déploient devant les fenêtres, en tant que stores ou pour protéger l’intimité des occupants.