Catégorie : Bâtiment Résidentiel

MAD

Rue des Gentianes

Le terrain de la maison de vacances est situé au bout de la rue des Gentianes. Il est situé sur une pente et a une vue sur le terrain de golf voisin. Il n’y a pas de frontières strictes. Certaines maisons suivent la direction de la rue ; des arbres semblent être librement plantés sur le terrain. Cependant, les règles d’urbanisme des bâtiments ne le sont pas : l’orientation, la longueur et la largeur, la pente du toit sont définies avec précision et strictement respectées. Le défi de ce projet réside dans la disposition spatiale dans le volume imposé ; un défi plutôt dans la disposition que dans l’ajout ou le positionnement.

L’empreinte maximale du volume a été subdivisée en 4 parties égales avec l’emplacement d’un noyau d’escalier central à l’intersection. Comme pour une spirale, les 4 dalles de plancher égales tournent en sens inverse autour du noyau central de l’escalier. Pour que la lumière du soleil pénètre dans la salle à manger côté jardin, une grande fenêtre sur le toit du côté sud a été prévue et une plaque de sol au niveau 1 a été retirée. Cela donne à la maison un certain espace, auquel on ne s’attend pas vu de l’extérieur. À partir de certains niveaux, les occupants ont une vue sur d’autres niveaux, ce qui permet à chacun de « regarder et être regardé ».

L’aspect final de ce projet a été fortement déterminé par le choix des matériaux pour les murs, les planchers, le toit et la façade : la sous-structure de la maison est en béton et en maçonnerie remplie de béton ; la superstructure est constituée de panneaux préfabriqués en bois collé croisé ou en bois lamellé croisé (CLT). Les façades en pierre calcaire givétien (pierre naturelle locale) sont la touche finale du volume et lui donnent un aspect à la fois traditionnel et moderne. Un beau contraste est créé entre l’extérieur et l’intérieur : sombre, dur et froid contre clair, doux et chaud. Grâce à un volume simple et archétypique et au choix de matériaux locaux, le projet a été défini et subtilement intégré dans le paysage souvent brumeux de la région sud de la Wallonie.

Habitation privée minimaliste en CLT

La maison est située dans la zone boisée de Waasmunster sur un terrain assez grand. Toutes les parcelles y sont bien protégées de la voie publique.
Par conséquent, la conception a peu d’impact sur l’environnement.
En raison de l’architecture minimaliste avec une façade très ouverte sur le jardin, la maison n’est certainement pas dominante dans la zone boisée.

Le design et le choix des matériaux (crêpe blanc et accent bois) de la maison ne sont pas du tout dominants dans l’environnement vert. Bien qu’il s’agisse d’une grande maison, on peut en effet parler d’une présence modeste parmi la verdure.

Le client souhaitait une maison moderne à l’architecture minimaliste avec une forte ouverture sur le jardin sans perte d’intimité.

Habitation 0 énergie à Brasschaat

Les directeurs avaient acheté un terrain boisé d’un hectare, avec une clairière où se trouvait autrefois une villa. Cela a permis de construire une maison sans arracher d’arbres.
Après avoir analysé le terrain, nous avons décidé de planter la maison au bord de la clairière, juste à côté d’une zone de grands hêtres. Cela permet à la maison de capter au maximum le soleil du sud-ouest d’une part, mais d’autre part, elle peut également profiter des vues très diverses du site : vue sur le groupe de hauts hêtres du côté est, sur la lisière des bois et des fourrés du côté nord et sur la clairière lumineuse jusqu’au reste des bois du côté de la rue (sud+ouest).

a. valeur ajoutée pour l’environnement
L’intention de tout le projet était de faire une maison avec le moins d’impact possible sur le terrain et les environs. Comme la maison est très enfoncée dans le terrain, elle est presque invisible depuis la rue. Grâce au revêtement de cuivre, elle se fondra également entre les troncs d’arbres avec le temps. Ainsi, l’aspect naturel et boisé de la rue est entièrement préservé. Contrairement aux nombreux endroits de la municipalité où la forêt doit faire place au logement, nous avons cherché à intégrer au maximum la maison dans la forêt.

b. l’intégration et l’adéquation du bâtiment dans son contexte
Comme expliqué plus haut, l’intégration de la maison dans son environnement naturel était l’un des principaux principes du projet.
Mais avec le client, nous avons opté pour une approche beaucoup plus large et avons voulu faire une maison ayant le moins d’impact possible sur l’environnement.
Nous avons construit un logement à énergie zéro qui réduit sa consommation d’énergie par des mesures passives et structurelles et qui génère lui-même l’énergie nécessaire grâce à l’utilisation de techniques durables.
En outre, les matériaux utilisés ont également été manipulés avec soin, en recherchant un optimum entre économie d’utilisation des matériaux, durée de vie, origine, réutilisation et réutilisabilité. Ainsi, l’utilisation de matières premières et d’énergie, et les émissions de CO2 associées, ont été réduites autant que possible.

La construction d’une maison aussi performante nécessite évidemment un investissement financier plus important qu’un bâtiment standard. À long terme, cependant, il y a un retour sur investissement intéressant pour le constructeur, mais aussi un grand avantage social, car la maison a un impact minimal sur son environnement immédiat, tant pendant la construction que pendant l’utilisation et à la fin de sa vie.

À notre avis, ce projet montre également qu’il est possible de réaliser une maison à énergie zéro avec des méthodes de construction durables et respectueuses de l’environnement (notamment la construction à ossature bois) sans investissements exceptionnels dans les installations techniques. S’il est appliqué à plus grande échelle, le coût d’investissement initial de ce type de construction pourrait donc être considérablement réduit.

c. optimisation de la surface de construction disponible
Le plan de lotissement valable pour le terrain à bâtir permettait une très grande zone de construction. Mais, en accord avec la philosophie de la construction avec un impact minimal, nous avons cherché un volume aussi compact que possible, dans lequel il était possible de vivre très généreusement. Au final, nous n’avons utilisé que 20 % de l’empreinte autorisée.

En outre, lors de la conception des façades à ossature bois avec revêtement en cuivre, nous avons constaté qu’elles n’étaient que deux fois moins épaisses que les façades en maçonnerie massive que nous avons dû utiliser pour une autre maison à énergie zéro. Là aussi, nous avons pu gagner de l’espace supplémentaire.

Habitation JOS

Maison individuelle de qualité à Gand, avec une valeur ajoutée visuelle pour le parc adjacent. Reconnaissance / point de rencontre.

Paysage : En tant que dernier logement dans le cul-de-sac, la maison doit jouer un rôle de pièce finale visuellement intéressante. La façade d’extrémité est en fait la première cible du parc adjacent de Saint-Baafskourt et sera donc dotée d’une façade latérale remarquée et reconnaissable par un revêtement diagonal en pin, combiné à des fenêtres avec des cadres extérieurs et des accents de façade en bois peint en noir. La façade, quant à elle, se fond dans la rangée de façades sans rompre le rythme de la rue, mais se distingue par sa matérialisation atypique en ardoises. Intégré mais distinct.
Social : Bien que la maison ait été faite sur mesure pour le client actuel, il a été tenu compte du fait que les 4 chambres et l’espace polyvalent rendent la maison adaptée à de multiples situations familiales. Ainsi, à long terme également, il n’est pas nécessaire de procéder à des ajustements et des agrandissements de la maison.
Contexte économique :Le budget d’un client n’est pas illimité. En utilisant des matériaux simples et abordables, en leur donnant un nouveau look, la maison en obtient un peu plus. Cela se fait sans ajouter au patrimoine immobilier belge une maison hors de prix en matériaux de luxe.
Environnement :L’emplacement de la maison est idéal : gare routière et ferroviaire à proximité, parc à côté, écoles et emplois à proximité…. L’orientation de la maison sur le terrain, côté jardin au sud-est et route d’accès au nord-ouest, a également l’avantage de capter de manière optimale l’énergie solaire en hiver, au printemps et en automne. En prenant alors les bonnes précautions : refroidissement nocturne, auvents extérieurs… on évite aussi la nécessité d’un refroidissement artificiel en été. En limitant la projection horizontale de la maison, l’espace extérieur non pavé est maximisé et si l’eau de pluie collectée n’est pas complètement réutilisée, elle s’infiltre dans le sol par le biais de l’installation d’infiltration. Pour l’instant, la maison est toujours raccordée au gaz, mais toutes les installations ont été prévues pour passer à terme à une pompe à chaleur air-eau, soutenue par des panneaux solaires supplémentaires afin de ne pas rendre la dépendance à l’égard de l’électricité du réseau trop importante.
L’empreinte maximale du bâtiment est de 6,5m x 18m au rez-de-chaussée et de 6,5m x 12m au premier étage, conformément aux règlements d’urbanisme. En raison de considérations écologiques et spatiales, il a été décidé de ne pas utiliser ce gabarit maximum. La maison est conçue avec une empreinte de 6,5m x 12m sur les deux étages. Cela nous donne un volume compact qui nous aide à atteindre les exigences énergétiques rigoureuses que nous recherchons, tout en conservant un espace extérieur non pavé dont nous avons grand besoin et qui n’est pas inutilement entassé dans l’îlot de chaleur urbain. La pente du toit, avec ses 30°&60° asymétriques, se situe en dehors des lignes de la pente autorisée de 30° à 50°, mais en raison des avantages qu’elle présente, elle a été acceptée par l’urbanisme. Il en résulte une forme de toit idéale pour l’installation des panneaux solaires orientés vers le sud, ce qui apporte un aspect ludique à la façade et génère des espaces intéressants à l’intérieur.

WUL

Le projet est une maison unifamiliale implantée sur une parcelle libre de faible largeur.
Cette fine bande de terrain se trouve dans la continuité de la parcelle occupée par
l’habitation première du client et commendataire . Le contexte bâti, la faible largeur
disponible à rue et la topographie du terrain le rendait plus difficilement valorisable à
première vue. La parcelle est donc restée longtemps en état de friche.
A l’initiative du client, le projet a relevé le défi de valoriser la parcelle constructible en y
implantant volume optimisé, tout en restant dans le respect des règles d’urbanisme.
L’architecture s’adapte ici à un environnement bâti assez commun. Les contraintes de
mitoyenneté et d’urbanisme poussant la conception , dans ce contexte déjà contraint, dans
une logique de soustraction à partir d’un volume maximum.
Le projet parvient à accueillir le programme souhaité (habitation et atelier de création en
lien avec un espace professionnel) dans une architecture à la fois simple et en dehors de
l’ordinaire.
Le bâtiment affirme un usage important du bois à toute les étapes de la construction en
le laissant aussi volontairement visible depuis l’espace public
Le bardage ajouré joue son rôle de peau protectrice des parois et s’efface progressivement
pour finir par ne jouer qu’un rôle de filtre visuel. Ce filtre est intercalé entre le regard des
passants et l’atelier de création + bureau qui avait besoin de lumière naturelle venant du
nord, côté rue.
Le bâtiment s’intègre dans un terrain en forte pente par des jeux de décallage, en offrant
une séquence d’ascension des trois étages de la maison par 4 niveaux intermédiaires. Ces
décalages résultent aussi d’une attention à l’environnement par un effort de limitation des
mouvements de terres. Celles-ci devant fatalement être évacuées, il était de bon sens de
limiter les transports et les modifications de la topographie naturelle du site.

Maison bioclimatique et écoconstructive

L’ARCHITECTURE

La maison s’implante en lisière du village de Nalinnes, dans un environnement très rural, au milieu des champs.
Son architecture s’est largement inspirée des bâtiments agricoles en bois, d’une part pour s’intégrer au mieux dans le milieu rural environnant, d’autre part afin d’établir une corrélation entre le bâti et les matériaux naturels choisis.
La volume secondaire du garage est couvert par une toiture à deux versants, de pente identique à celle du volume principal. Il est détaché de ce dernier pour améliorer la visibilité de l’ensemble et créer l’espace extérieur d’entrée à l’avant de la maison.

LA CONCEPTION BIOCLIMATIQUE ET LES ENERGIES RENOUVELABLES

La conception bioclimatique du bâtiment, et l’exploitation d’énergies renouvelables (panneaux photovoltaïques, pompe à chaleur géothermique) confèrent à ce bâtiment une empreinte carbone très réduite. Il est en effet classé A++, à énergie positive.

L’ECOCONSTRUCTION ET LE CIRCUIT COURT

La maison est construite et isolée avec des matériaux bio-sourcés (CLT cloué, bois lamelle-collé, blocs chaux-chanvre, fibre de bois) qui ont permis de réduire très fortement l’énergie grise du chantier, ainsi que sa consommation d’eau.
Véritable « puits de carbone », elle a été construite en respectant un circuit très court car la production des composants de la maison est assurée à moins de 50 km du chantier.

D – B

Le projet s’inscrit dans un très beau terrain de +/-1ha, le long d’une petite route de campagne dans un environnement vallonnée.

L’habitation est en vis-à-vis avec une ancienne bâtisse en pierre. Notre volonté était de préserver la typicité du bâti du côté du domaine public. La façade est donc sobre, en pierre du pays et en bardage. Le volume est un classique rez + 1.

Côté jardin, la façade est beaucoup plus découpée et le jeu de volume est différent. Chaque pièce prend son identité propre en réponse avec ses besoins et le cadre environnant. Le terrain est bien exposé et assez fort vallonnée.

L’habitation se prolonge vraiment vers le jardin en offrant de large perspective et une prise de lumière optimal, tout en veillant à éviter la surchauffe. Le salon est en décrochage et une marche plus haut que le reste du rez de chaussée. Il vient s’appuyer dans le versant du terrain. Il est prolongé par une longue toiture débordante, un peu à l’image d’un coléoptère. La toiture est un répondant à la pente du terrain, elle permet de garder le salon ombragé et d’offrir un véritable « salon d’été », à l’abri de la rosée du soir ! Le fond de la parcelle accueille l’âne et les moutons. Il y a donc également une volonté de pouvoir garder un œil depuis un peu partout dans la maison.

La commune a tout de suite été ouverte au concept de notre projet et sensible à notre volonté d’utiliser des matériaux respectueux et de proximité (bois épicéa, pierre de la carrière d’Yvoir, plancher de la scierie de Florée,)

Étant en zone d’épuration individuelle, nous avons opté pour une épuration via un lagunage. C’est un système 100% écologique et mécanique (pas de pompe ou de compresseur, pas de nécessité d’électricité).