Prix : Nominé

Mésanges

La rehausse fait partie d’une rénovation complète du bâtiment pour répondre aux demandes des maîtres d’ouvrage qui concernaient d’une part l’amélioration des performances énergétiques du bâtiment, d’autre part, l’augmentation de la surface habitable et finalement le respect du caractère de la maison existante (en particulier l’esthétique des faux colombages) vis-à-vis duquel il y avait un attachement sentimental fort.

Le projet développé propose principalement la rehausse du volume de circulation existant pour accéder au deuxième niveau par la prolongation de l’escalier existant. Cette solution, permet de libérer le bâtiment principal de toute circulation et l’installation d’une salle de douche au deuxième étage. Une toiture plate chapeaute la rehausse sans perturber le volume principal à l’avant et couvre les espaces arrière du deuxième niveau.

La maison prend de l’ampleur en façade, et son gabarit devient plus proche de celui de la maison qui lui est mitoyenne.

Une petite extension est également réalisée au rez-de-chaussée. Sa forme est triangulaire et adossée au mitoyen pour minimiser la perte d’espace dans le jardin et orienter la vue vers sa plus grande longueur (la diagonale).

L’intervention permet un gain significatif d’espace à vivre en n’augmentant que très légèrement l’emprise au sol.

La question de l’expression en façade a été déterminante. L’attachement des maîtres d’ouvrage à l’image de la maison existante, fortement caractérisée par des faux colombages typiques de l’époque de construction, a mené à la décision de reproduire ces dessins sur le nouvel enduit. L’utilisation de bois brûlé pour le parement de la partie neuve permet de répondre de manière contemporaine à l’expression graphique et contractée du bâtiment initial. Au final, la rehausse propose un jeu graphique inversé entre le noir du shou sugi ban et le blanc des châssis et de certains éléments de bardage. Les langages sont différents mais le dialogue entre les deux volumes est bien présent.

13(13) a set of apartments

Sur le toit d’une maison de maître Art déco, le projet articule des pièces de vie et de nuit
en duplex. La nouvelle volumétrie s’inscrit à distance de la façade et articule deux
niveaux habillés d’une résille métallique de teinte gris clair, légère et ajourée. La même
résille ajourée constitue les garde-corps des terrasses et balcons et garantie à la
composition une esthétique sobre et épurée qui met en valeur la nomenclature raffinée du
bâtiment existant.
Valorisant le vide généré entre les deux mitoyens voisins, plus élevés, cette surélévation
permet d’augmenter le volume habitable initial du bâtiment et de le réorganiser. Au final,
il accueille trois vastes studios (dont un avec terrasse) pour un public plutôt jeune et actif,
un appartement 2 chambres (celui en surélévation) et un appartement 3 chambres, tous
pourvus d’espaces extérieurs, pour une occupation plus familiale des lieux. L’atelier
d’artiste et sa galerie dynamisent le rez-de-chaussée et participent à l’essor culturel du
quartier.
Le projet a évolué en concertation avec les autorités pour offrir un maximum de qualités à
ses habitants. Le volume de la surélévation s’aligne au faite de la toiture voisine la plus
basse, le retrait en façade avant et la toiture en façade arrière jouent sur les alignements
existants pour offrir des espaces extérieurs généreux qui respectent les vues et l’intimité
des logements voisins.

Centre des Arts Vooruit ‘Bureaux Coop’

Dans la deuxième phase du plan directeur, tous les employés du Vooruit seront réunis en un seul lieu. Les nouveaux bureaux du bâtiment Coop garantissent une atmosphère de travail dynamique et inspirante où l’implication des collègues, l’étude, le travail et la ville sont organisés de manière organique autour de vides, de salles de réunion, de vues panoramiques et d’une végétation luxuriante.La cohésion revêt une grande importance dans le cadre de cette réalisation et est appliquée dans de nombreux domaines.Il est important de rassembler tous les employés de la coopérative, mais ce n’est pas possible dans l’ancien espace. L’ajout d’un seul étage offre une solution et s’inscrit dans les changements que connaît le tissu urbain du Muinkaai avec la construction de la nouvelle bibliothèque et l’existence du nouveau bâtiment Voka. L’aspect austère et modeste de la nouvelle structure s’intègre parfaitement à ses voisins et s’inscrit dans la perspective de la ville. Le nouveau volume cherche la continuité avec le monument dans ses formes, sa structure et sa couleur, et met le monument en lumière avec une lucarne grandiose à travers laquelle la façade nord peut être ressentie et vue de l’intérieur. La grande structure en bois représente et imite les objets et structures en forme de diamant que l’on trouve dans le reste du monument dans un réseau tridimensionnel. Les couleurs utilisées pour les nouveaux éléments correspondent à la brique jaune-rouge du monument. La cohérence entre les collègues est favorisée par un escalier intérieur en bois aéré qui relie physiquement les cinq étages. Un contact visuel, spatial et acoustique est également créé par les différents vides et la lucarne.

La durabilité est très importante pour le Vooruit, il y a une évaluation quotidienne pour savoir s’il y a de meilleures alternatives et les visiteurs et les employés sont encouragés à porter un regard critique sur l’environnement. C’est pourquoi un grand effort a été fait pour rénover le bâtiment de la coopérative de manière durable.

Noorder

A Anvers, Noorderlaan, projet d’agrandissement d’un bâtiment de bureaux existant avec des surfaces de bureaux supplémentaires. Cette nouvelle structure, située près du viaduc, est représentative du contexte industriel courant. Les toits en légère pente suivent le mouvement du viaduc et évoquent les structures industrielles, toitures et méthodes de construction dans l’environnement immédiat. La construction consiste en fins portiques de métal associés à des panneaux CLT grâce auxquels la dimension de la travée suit la structure du bâtiment existant. L’ajout est un volume dont le plan ouvert et donc flexible permet plusieurs fonctions. L’objectif était celui de bureaux paysagers mais actuellement le bâtiment est loué à une école secondaire spécialisée en graphisme. Les grands locaux lumineux se prêtent parfaitement à l’établissement d’ateliers.

Le volume du nouveau bâtiment tente de se différencier de la construction existante par sa forme simple, sa méthode de construction et sa flexibilité. La structure métallique est complétée par des panneaux CLT auto-porteurs, collées sur le côté avec des panneaux d’éternit foncé en totale harmonie avec les bâtiments alentour. A l’intérieur, les panneaux CLT sont partout visibles.

Zele

Une maison du rez-de-chaussée datant des années 70 a été agrandie et entièrement rénovée. La maison existante n’avait qu’un rez-de-chaussée, avec un toit en pente et un grenier non utilisable. Nous avons choisi de ne pas augmenter la superficie au sol de la maison, afin de ne pas prendre de terrain supplémentaire et laisser au jardin sa valeur. Le toit existant (non fonctionnel) a été enlevé et un toit a été réalisé sur le rez-de-chaussée. Comme la maison voisine présente déjà un changement de volume assez radical dans le paysage de la rue, notre conception choisit de se connecter de façon transparente au gabarit de la maison existante, qui est identique à celui de la voisine. À partir de cette connexion, le volume du toit s’ouvre davantage. Cela crée une véritable maison à trois faces, qui donne de l’espace à de nouvelles chambres avec dressing et salle de bain. Un atelier de dessin se trouve également dans le nouveau volume du toit, ainsi qu’un nouvel espace de bureaux relié aux espaces de vie du rez-de-chaussée par l’ouverture de l’escalier. Un volume ludique et chaleureux est créé, élaboré dans des lignes claires et des matériaux chaleureux.

Nederbos

Ce projet est situé dans un quartier de la banlieue de Nazareth, une banlieue verdoyante de Gand, près d’un lac artificiel. La morphologie de ce quartier peut être vue comme un quartier de villas en raison des larges parcelles de terrain avec des maisons unifamiliales séparées et des bandes fixes sans construction. Le logement existant était en mauvais état. Nous avons trouvé la solution dans le plan carré parfait de la maison existante, de 10 mètres sur 10 mètres. Pas d’extensions ni de vérandas, nous avons laissé l’environnement vert intact et n’avons pas pris un mètre carré supplémentaire. La surface habitable supplémentaire qui a été demandée pour réaliser 3 chambres d’enfants, nous l’avons trouvée dans la réduction du plancher existant et l’ajout d’un plancher de toit en forme de pyramide torsadée.

Nous avons traduit la tranquillité et l’équilibre de cette empreinte parfaitement carrée en un volume monolithique et d’un blanc pur. Les ouvertures des fenêtres et les niches creusées ont été projetées sur les 4 façades avec la même précision mathématique. En faisant tourner délibérément un toit « pyramidal » classique, inhabituel dans cet environnement, par rapport au plan sous-jacent, des espaces intéressants sont créés sous le toit, entre les intersections des surfaces de toit et des façades. L’intervention crée des hauteurs de mur et de plafond variables qui marquent différents endroits et zones, hauts et bas, larges ou douillets,…. À l’extérieur, la corniche serpente de haut en bas le long des façades qui entourent le plan carré. Le volume est couronné par un piège à lumière qui peut être lu comme l’archétype d’une cheminée robuste, et non comme un élément meilleur et plus lisible pour indiquer la transition de la maison au ciel. Dans le contexte urbain, cette approche – avec un volume atteignant son point le plus élevé au centre du plan carré – était préférable afin de créer un étage de toit à part entière sans créer une seule façade dominante qui éclipserait les voisins ou la rue en hauteur.

Malgré le fait que la parcelle se trouve juste à l’extérieur du lotissement existant, le volume a dû tenir compte des empilements pour la lumière du soleil et les vues. La maison se concentre autant que possible sur les parcelles périphériques non développées, le côté voisin et nord se traduit par une façade aveugle. La forme sinueuse du toit assure un ensoleillement maximal à toutes les parcelles environnantes. Pour affiner l’échelle du volume monolithique, le rythme des ouvertures de fenêtres a été poursuivi sous forme de niches aveugles sur la façade nord fermée. Un jeu de couches d’étirement prononcées et surdimensionnées, ici et là, brise le pansement semi-circulaire de la maçonnerie. Ces bandes de briques verticales se plient presque aléatoirement autour des coins du volume en damier. Le design cherche la tension entre la relation stricte du plan carré avec sa grille de fenêtres et de niches aveugles mathématiquement mesurées d’une part, et d’autre part la frivolité du toit tordu, des corniches sinueuses et des couches d’étirement ludiques mais subtilement appliquées. Le monolithe blanc se dresse tranquillement sur la parcelle verte, avec un coin découpant un quart d’une dalle de béton parfaitement circulaire.

G1520 surélévation maison en enfilade

Une maison mitoyenne à Gand, deux étages sous un toit plat, s’agrandit en hauteur. Au-dessus de la maison existante, un nouvel étage est construit, un volume symétrique sous un toit en pente douce qui prive le moins possible de lumière la cour peu profonde.

L’extension est composée de CLT, entre lesquelles le nouveau plancher est suspendu comme une légère grille de bois. La construction sera érigée de manière autonome sur la maison existante. Ce n’est qu’au bout de la cour que l’ancien escalier se prolonge dans le nouveau volume, un escalier en acier léger fait la liaison.

L’escalier s’intègre dans le gabarit de l’urbanisme et possède une identité propre et claire.

Une modeste addition avec deux chambres d’enfants. Budget limité et finition économique.

Une conception très compacte, grâce à la forme du toit, un minimum absolu en volume de bâtiment avec une valeur ajoutée spatiale. L’appoint ne domine pas la maison existante et est proportionnel aux proportions.

Crocq

Dans un contexte urbain de maison mitoyennes existante il y a peu de levier pour apporter une valeur ajouté à l’environnement. Néanmoins nous avons tenu à travailler :

  • La diminution de +/- 10% de la surface au sol (Suppression des annexes)
  • L’amélioration esthétique de la façade arrière: Matériaux, finition et dessin.
  • L’usage de matériaux bio-sourcés: Pas de polluant dans l’environnement (proche et lointaint) à tout les stades du projet.
  • Préservation du style et cachet de la façade avant. (petit patrimoine)

Maison uni-familliale mitoyenne dont la façade arrière propose une vue intéressante (sans vis à vis) sur la végétation de l’intérieure d’îlots et sur la vallée de la Woluwe.
Le style côté rue à été préserver tandis que la façade arrière et ces annexes ont été démolies et reconstruite afin de pouvoir apporter de la lumière au cœur du bâtiment, créer une terrasse et renforcer le raccord au jardin tout en profitant de la vue.
Enfin la volumétrie de la façade arrière s’alligne sur les gabarits voisin.

Pour éviter les délais de commission de consultation les MO souhaitaient un projet sans aucune dérogation aux règles d’urbanisme.

  • C’est pourquoi le volume de la chambre arrière s’aligne sur le mitoyen le plus profond mais ne dépasse pas de moins de 3m le mitoyen le moins profonds, l’oblique permets de répondre à cette contrainte simplement tout en apportant un « twist » a la façade.
  • De même le recul de la façade vitrée par rapport à la façade existante (démolie) permet la création d’une terrasse au niveau de pièce de vie dans le volume constructible autorisée

Par rapport aux surfaces, la diminution des surface du sous-sol et du rez sont compensé par agrandissement au 1er et au deuxième. Nous arrivons donc à un volume d’une meilleurs compacité (enveloppe extérieur réduite et surfaces habitable équivalente).

L’usage du filet permets d’utiliser des surface n’ayant pas une hauteur sous-plafond idéale ainsi qu’apporter de la lumière naturelle au cœur de la maison.

House SL82

Le projet que je présente ici est la rénovation et l’extension de ma propre maison. Lorsque vous, en tant qu’architecte, commencez le projet de votre propre maison, c’est un peu différent que lorsque vous le faites pour un client. Vous vous trouvez dans la position unique du concepteur et du constructeur pour avoir une liberté supplémentaire. C’était le moment idéal pour réfléchir à ma propre approche de l’architecture et de la durabilité, sans pression de la part d’un client ou d’un planificateur. J’ai également pu remettre en question l’utilisation des matériaux sans avoir à me conformer aux souhaits d’un client.

La maison existante consistait en un bâtiment principal de deux étages avec un toit en pente et une étroite extension allongée, sur la moitié de la largeur de la parcelle, profondément dans le jardin. La maison est mitoyenne, mais elle possède un étroit « coupe-feu » à côté plutôt qu’un véritable passage avec une façade finie et des ouvertures de fenêtres. De plus, le jardin était également orienté vers le nord.

Les cas ci-dessus ont créé une situation « atypique » qui n’avait pas de réponse toute faite. Après avoir vécu dans la situation existante pendant un certain temps, nous avons également remarqué la valeur ajoutée de la longue mais étroite terrasse à côté de l’extension. Ainsi, le soleil qui brillait au-dessus de la maison pouvait toujours atteindre l’arrière de la maison.

L’idée est née de créer un volume similaire à celui existant, basé sur le principe d’une orangerie. Un volume transparent allongé avec de grandes portes doubles donnant accès à la terrasse et au jardin. Les fenêtres ne commencent qu’à hauteur de banc, ce qui donne un sentiment de sécurité supplémentaire.

La menuiserie autoportante étant une partie importante de la conception, elle devait être réalisée de manière qualitative et durable. Nous voulions éviter de devoir utiliser du « bois dur tropical » pour cela, mais comme le « pin » n’est généralement pas utilisé à l’extérieur, nous nous sommes retrouvés avec un système de mur-rideau combiné. Cadres en bois de pin avec bandes de couverture en aluminium. Les bandes de couverture en aluminium pourraient alors également être colorées et s’intégrer parfaitement au concept d’orangerie/serre.

Plus de la moitié de la nouvelle extension, nous avons également réalisé un espace de bureau qui est relié au rez-de-chaussée avec un vide interne. La façade est ici un renversement du rez-de-chaussée, fermé mais avec 3 fenêtres carrées qui donnent une vue filtrée sur les environs. La façade est terminée avec des ardoises « bon marché ».

Une nouvelle cuisine de vie pour Peter et Véro

Le projet prévoit une nouvelle extension d’une maison mitoyenne dans la grande périphérique de Turnhout. Les dépendances existantes : salle à manger, cuisine, toilettes, salle de bains, débarras – étaient en enfilade. Peter et Véronique souhaitaient plus de lumière dans la maison et de contact avec le jardin. Ils voulaient une nouvelle cuisine habitable, une salle de bains et un débarras en matériaux bio-écologiques et en bois.

LA RUELLE COMME VALEUR AJOUTÉE POUR LA RUE
Un atout important de la maison est le passage souterrain entre la rue et le jardin. En enlevant les portes, l’extension est visible depuis la rue. La curiosité du passant est stimulée, le visiteur est accueilli dans le patio. Le patio avec canapé est situé au bout de ce passage. Voici la deuxième entrée (arrière) de la maison.

IL Y A DE LA VIE DERRIÈRE LA PORTE D’ENTRÉE
La menuiserie en PVC de la façade avant (rez-de-chaussée) a été remplacée par du bois. Une claustra en bois est fixée à la porte d’entrée vitrée, avec un clin d’œil au plafond de poutres de la cuisine. De cette façon, la vue est filtrée. Comme pour le passage, une incitation au regard est créée sans devenir explicitement voyeuriste.

ENTREPRISE
La nouvelle empreinte donne plus d’espace pour le jardin. Le toit végétal filtre l’eau de pluie et permet à l’extension de se fondre dans son environnement à vue d’oiseau.
Cela est clairement visible depuis la terrasse du toit.

La maison mitoyenne est située dans le grand ring de Turnhout. C’est un très bon point de départ pour une rénovation durable. Les magasins, les écoles, les transports en commun de la ville, … sont à proximité. En maintenant les parties de la maison de bonne qualité, l’impact sur l’environnement est limité. Le paysage n’est pas alourdi par un projet « à l’extérieur » et des kilomètres de voiture supplémentaires. En faisant une extension limitée dans le cadre du développement urbain possible, les coûts sont limités.

La nouvelle cuisine a été réalisée en matériaux bio-écologiques et renouvelables. Le concept bio-écologique et le désir de travailler avec le bois – en tant que matériau de construction renouvelable et « chaud » – est le principe directeur pour créer une maison bien intégrée et agréable.

Le règlement d’urbanisme prescrit une profondeur de construction maximale de 17 m. Nous sommes restés en-deçà, même si les dépendances d’origine avaient jusqu’à 23 m de profondeur. Afin d’attirer suffisamment de lumière dans le coin salon, par ailleurs sombre, un patio a été aménagé.

La nouvelle annexe a une hauteur de bâtiment maximale de 3,50 m. En descendant un petit escalier par rapport à la rue, nous arrivons au même niveau que le jardin et une hauteur libre de 3,00m est créée à l’intérieur. Le salon-cuisine limité (environ 20 m²) semble très spacieux en raison de la hauteur du plafond, du patio et des murs vitrés offrant de nombreuses vues.

crèche les Mésanges

Entendez-vous les cris et les rires des enfants? Vous êtes bien au bon endroit, en plein milieu des champs, sur le site de l’école maternelle et primaire et la crèche de Momalle, petit village de la commune de Remicourt. Sur le site tout est pensé pour que les enfants puissent s’épanouir au plus proche de la nature.

Il doit être sécurisant et rassurant pour les enfants comme pour les parents d’évoluer de 0 à 12 ans dans cet endroit.

Approchons-nous de ce bâtiment mêlant bois, crépis blanc et éléments ludiques de couleurs vives. A travers les grandes ouvertures pleines de taches de doigts, on devine un fourmillement de petits êtres… Une crèche, il n’y a plus de doutes lorsque qu’on voit un petit bonhomme haut comme 3 pommes regarder les vaches à l’horizon de l’autre côté de la vitre.

Ce bâtiment construit en ossature bois en 2008 a vite été trop petit pour le nombre d’enfants à accueillir. Un marché public à donc été lancé en 2015 pour l’extension de la crèche. Il fallait ajouter aux 3 services existant 2 nouvelles cellules pour les plus grands ainsi qu’un réfectoire plus généreux pour le personnel. La surface à ajouter correspond en terme urbanistique et de l’ONE à l’accueil de 15 nouveaux enfants.

Lors de la visite des lieux les forces et faiblesses du bâtiment actuel ont été identifiés (contrôle visuel, surchauffe, régulation, manque de rangements, …). Nous nous proposons de concevoir la nouvelle partie en adéquation avec les besoins réels, en tirant les enseignements du vécu des utilisateurs et de pallier à certains de ces manquements dans l’existant.

Après visite des lieux et analyse, nous proposons d’implanter l’extension à l’ouest du bâtiment existant en créant une nouvelle aile perpendiculaire et décalée par rapport à celle des « moyens », ce qui présente les avantages suivants :
• Continuité de la bonne lisibilité fonctionnelle du bâtiment (personnel/public/enfants)
• Compacité de l’ensemble construit, tant d’un point de vue énergétique que fonctionnel
• Rationalité des aménagements conservés et projetés des abords (parkings, plantations)
• Extension faisant office de protection partielle pour la façade sud (soleil, pluies, vent)
• Distinction potentielle des accès public (appel, proximité des parkings) et service (secondaire)
• Prolongation du couloir central combinant les fonctions de distribution et de rangement (gain de place)

La séparation claire des différentes fonctions et la position centrale des locaux techniques et réservés au personnel a pour avantage de garantir une sécurité optimale et un confort d’utilisation au quotidien.

La lisibilité des espaces se traduira également à l’extérieur en utilisant le même langage que le bâtiment existant : une dualité de matériau pour les zones techniques/personnel et enfants séparées par un écran coloré. Cette paroi de séparation se prolongeant à l’extérieur guide l’utilisateur vers l’entrée du bâtiment. Un crépi blanc a été choisi pour l’extension afin pour une intégration optimale avec les autres bâtiments du site.

La disposition rayonnante et tournante des différents services autour du noyau technique : les petits à l’est, les moyens au sud et les grands à l’ouest, symbolise l’évolution de l’enfant. Le bâtiment accompagne le regard des enfants sur leur environnement en proposant des baies à leur hauteur et des angles de vues différents sur le paysage qui les entoure. Ils quittent ainsi la crèche après avoir fait un tour global d’horizon.

Agrandissement de la maison Schockert-Thomas

L’agrandissement de la maison Schockert-Thomas a été pensé comme l’étirement du volume existant sur l’annexe existante. Le programme prévoit une nouvelle pièce de vie ouverte sur la nature, une grande terrasse, un petit local de service, deux chambres et une salle-de bains supplémentaires. Toutes les parties rajoutées, à l’exception du pignon obligatoirement en maçonnerie, sont construites en structure bois, isolée en fibre de bois et bardées de cèdre. Les maçonneries one été isolées par l’extérieur et crépies. Les nouvelles surfaces créées sont de plain-pied avec celles existantes. Le salon est largement ouvert sur le parc de la Citadelle situé de l’autre côté de la rue. L’arrière de la maison est ouvert sur le jardin et le Fond des Tawes.