
ADRIAAN

Une habitation indépendante existante, Aubettestraat à Bellegem, comprenant un étage avec toit plat. Un deuxième étage existe uniquement à l’arrière comme surélévation également avec toit plat.
La maison est située en retrait de la rue. La transformation concerne le deuxième étage, à construire en ossature bois, plus toit plat, avec une même surface que la surélévation existante, mais un peu plus haute. La conséquence en est une extension de volume très limitée.
La mission consiste à transformer l’habitation unifamiliale existante et à l’agrandir de façon limitée, en vue de remodeler le deuxième étage pour l’équiper du confort contemporain nécessaire, d’un espace suffisant et disposant de suffisamment d’apport de lumière naturelle. La fonction d’habitation de l’ensemble reste évidemment conservée. Tout cela après que Art, Architecture & more ait déjà équipé l’habitation d’un portique en béton sur la façade sud-ouest il y a une dizaine d’années.
La surélévation actuelle sera démolie et un nouvel étage est prévu sur la surface existante. La surface n’est donc pas agrandie, le volume est néanmoins quelque peu augmenté en modifiant légèrement la hauteur de la surélévation, de sorte que d’une part, soit créée une hauteur de plafond suffisamment confortable, et que d’autre part, un nouveau plancher puisse être prévu à l’étage supérieur, indépendant par rapport à la construction existante à toit plat du rez-de-chaussée. La nouvelle hauteur de construction n’entraîne cependant pas de nuisance, ni au niveau lumière, ni au niveau vue pour les environs.
Le nouveau volume comprendra un séjour/espace d’étude/espace de détente pour les enfants de la famille en âge d’études et sera équipé de deux chambres à coucher avec leur propre salle de bain, un salon et une zone de bureau. Les enfants disposeront ainsi de leur propre espace où ils pourront se retirer au besoin tout en restant à proximité immédiate de l’habitation familiale. D’autre part, le propriétaire pourra installer son bureau au rez-de-chaussée.
L’apparence du bâtiment ne change quasi pas par rapport à la situation existante. La surélévation est cependant totalement intégrée dans l’ensemble grâce au nouveau revêtement de façade fait de planches verticales irrégulières et non rabotées et ajourées, également étendu jusqu’au rez-de-chaussée. Ainsi naît un bâtiment où les différents volumes, chacun avec leur identité propre et leurs matériaux respectifs, sont réunis pour en faire un tout.
Le bâtiment s’ouvre complètement sur la façade sud-ouest par l’utilisation d’un ensemble de fenêtres à hauteur du plafond et de la largeur de la façade donnant sur le jardin, ce qui permet à la lumière du soleil d’entrer largement, et l’espace bénéficie d’une vue sur les champs avoisinants. La surchauffe est combattue au moyen de vitres pare-soleil ou de stores.
Finalement, un espace polyvalent est créé au rez-de-chaussée là où se trouvait jadis un cabinet vétérinaire avec salle d’attente. Ceci sans beaucoup de travaux structurels.
Un ensemble harmonieux est créé qui s’ouvre sur le paysage alentour. Le revêtement de façade en planches irrégulières avec joints ouverts attire l’attention, simulant des branches d’arbre qui s’élèveraient dans les environs champêtres.
La rehausse du bâtiment, du fait de sa légèreté, permet de répondre à deux enjeux dans le projet :
1/ résolution de la stabilité, avec un seul système constructif
2/ la structure en CLT permet de laisser les surfaces de sa structure apparente.
La rehausse du bâtiment propose un volume présentant un pan de toiture inclinée à rue, permettant de minimiser son impact visuel depuis la rue, et de respecter les constructions voisines.
La cage d’escalier a été reléguée à l’extérieur du volume existant, permettant aux occupants de continuer à rester dans l’habitation pendant la durée des travaux, mais surtout, pour permettre d’assurer un élan visuel vers le bois situé à l’arrière du bâtiment.
Au regard de la déclivité du terrain, le choix d’installer le séjour dans l’étage du r+2, permet d’avoir un volume qui s’oriente non plus vers la rue, mais vers le bois à l’arrière du bâtiment et de profiter d’un ensoleillement plein sud.
Le bâtiment jouit ainsi d’un meilleur ensoleillement.
La cage d’escalier assure l’identité du projet architectural, tout en permettant de reconfigurer l’espace d’entrée, et en proposant une projection vers le bois. une fois arrivé en haut de l’escalier, une vue plongeante sur le jardin est offerte et une fois rentré dans le séjour, une vue imprenable sur la colline du Sart Tilman est offerte aux habitants, s’éloignant ainsi du va-et-vient de la rue. Une promenade architecturale est proposée depuis la rue jusqu’au point culminant : le promontoire sur la colline.
En bardage, un zinc de couleur brune a été employé pour répondre aux tonalités des constructions voisines en briques. Le calepinage du zinc présente un rythme qui dynamise l’élan vers le bois depuis la rue.
Au cœur d’un centre historique, perché sur un mur d’enceinte, agrippé aux mitoyens, le projet est déposé sur le site tout en douceur.
Il épouse parfaitement les éléments environnants, et en tire même parti. L’ancien mur de pierre sert de support, nous avons volontairement accentué sa présence initiale en dégageant ses anciennes ouvertures comblées au fil des années. Celles-ci redonneront lumière et vue aux nouveaux logements créés à l’abri de sa masse protectrice. La construction en ossature bois recouvert de bardeaux symbolise de ce fait la ‘‘cabane’’ par son mode constructif et son apparence. ‘‘Cabane’’ que nous venons poser au creux d’une situation existante.
La maison unifamiliale existante est située dans la zone frontalière de Herent-Wilsele,
sur un versant orienté au sud, sur l’éperon du plateau, surplombant un paysage agricole avec une vue panoramique au-delà de Malines.
L’objectif de cette surélévation est d’augmenter la surface habitable actuelle.
Le bâtiment existant date de 2003 et accueillera une famille avec deux enfants en pleine croissance.
Le volume est construit en briques marron foncé.
La limite avec les parcelles adjacentes est formée par de la verdure.
Le terrain n’offre pas de possibilité d’extension, c’est pourquoi le plan est en hauteur, encastré
dans les limites du gabarit urbain autorisé, c’est-à-dire que l’extension du toit s’inscrit dans
l’enveloppe maximale du bâtiment.
Le volume est en partie saillant, mais respecte également la bande latérale sans construction.
Comme l’extension de 60m2 a un impact important sur le volume de base limité,
nous recherchions une formule minimisant le volume.
La largeur du volume est brisée par le pli donné à la façade avant et arrière.
Dans cet hexagone, nous inscrivons un espace de vie rectangulaire. Les bords entre l’hexagone et le
les quadrilatères sont utilisés comme zones de service.
Ces zones de service sont desservies par des dômes à toit rond.
Le rectangle est doté de deux grandes fenêtres, de mur à mur, du sol au plafond, qui offrent toutes deux une vue et une traversée.
La réalisation de cette bordure comprend également les escaliers qui sont placés contre la façade extérieure du bâtiment existant.
Ainsi, la circulation verticale supplémentaire n’empiète pas sur les lieux de vie existants.
En outre, avec les escaliers et le volume du toit, nous réalisons l’auvent fixe pour la
terrasse existante orientée au sud et adjacente à l’espace de vie.
Ce nouvel escalier est situé au-dessus des escaliers extérieurs existants qui relient la terrasse au
jardin.
La promenade à travers et le long de la maison s’inscrit ainsi dans un continuum intérieur-extérieur.
Au sommet de l’extension du toit, via la nouvelle cage d’escalier fermée, les grandes fenêtres offrent une vue et une aération à l’avant et à l’arrière du bâtiment.
Un nouvel étage est ajouté sur le toit d’une habitation existante.
L’étage supplémentaire créé se trouve en retrait par rapport à la façade avant, ce qui permet de créer une agréable terrasse sur le toit.
Le volume ajouté est réalisé dans une structure légère en ossature en bois. Pour le choix du matériau de la façade, on a opté pour un revêtement en bois tissé évoquant un nid d’oiseau, érigé sur une construction existante.
Ainsi naît un contraste avec la façade « Belle Epoque » existante, ce qui renforce même son authenticité. Ce matériau se retrouve systématiquement sur la totalité de la surélévation.
Le toit plat de l’arrière du bâtiment est également utilisé comme terrasse sur toit et petit jardin, ce par quoi nous voudrions donner une impulsion aux alentours pour rendre agréables à vivre les surfaces d’intérieur d’ilôt fortement encombrées.
Le volume ajouté s’intègre totalement dans le gabarit autorisé de la zone de construction et respecte les règles urbanistiques.
La rehausse fait partie d’une rénovation complète du bâtiment pour répondre aux demandes des maîtres d’ouvrage qui concernaient d’une part l’amélioration des performances énergétiques du bâtiment, d’autre part, l’augmentation de la surface habitable et finalement le respect du caractère de la maison existante (en particulier l’esthétique des faux colombages) vis-à-vis duquel il y avait un attachement sentimental fort.
Le projet développé propose principalement la rehausse du volume de circulation existant pour accéder au deuxième niveau par la prolongation de l’escalier existant. Cette solution, permet de libérer le bâtiment principal de toute circulation et l’installation d’une salle de douche au deuxième étage. Une toiture plate chapeaute la rehausse sans perturber le volume principal à l’avant et couvre les espaces arrière du deuxième niveau.
La maison prend de l’ampleur en façade, et son gabarit devient plus proche de celui de la maison qui lui est mitoyenne.
Une petite extension est également réalisée au rez-de-chaussée. Sa forme est triangulaire et adossée au mitoyen pour minimiser la perte d’espace dans le jardin et orienter la vue vers sa plus grande longueur (la diagonale).
L’intervention permet un gain significatif d’espace à vivre en n’augmentant que très légèrement l’emprise au sol.
La question de l’expression en façade a été déterminante. L’attachement des maîtres d’ouvrage à l’image de la maison existante, fortement caractérisée par des faux colombages typiques de l’époque de construction, a mené à la décision de reproduire ces dessins sur le nouvel enduit. L’utilisation de bois brûlé pour le parement de la partie neuve permet de répondre de manière contemporaine à l’expression graphique et contractée du bâtiment initial. Au final, la rehausse propose un jeu graphique inversé entre le noir du shou sugi ban et le blanc des châssis et de certains éléments de bardage. Les langages sont différents mais le dialogue entre les deux volumes est bien présent.
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