Maison individuelle de qualité à Gand, avec une valeur ajoutée visuelle pour le parc adjacent. Reconnaissance / point de rencontre.
Paysage : En tant que dernier logement dans le cul-de-sac, la maison doit jouer un rôle de pièce finale visuellement intéressante. La façade d’extrémité est en fait la première cible du parc adjacent de Saint-Baafskourt et sera donc dotée d’une façade latérale remarquée et reconnaissable par un revêtement diagonal en pin, combiné à des fenêtres avec des cadres extérieurs et des accents de façade en bois peint en noir. La façade, quant à elle, se fond dans la rangée de façades sans rompre le rythme de la rue, mais se distingue par sa matérialisation atypique en ardoises. Intégré mais distinct.
Social : Bien que la maison ait été faite sur mesure pour le client actuel, il a été tenu compte du fait que les 4 chambres et l’espace polyvalent rendent la maison adaptée à de multiples situations familiales. Ainsi, à long terme également, il n’est pas nécessaire de procéder à des ajustements et des agrandissements de la maison.
Contexte économique :Le budget d’un client n’est pas illimité. En utilisant des matériaux simples et abordables, en leur donnant un nouveau look, la maison en obtient un peu plus. Cela se fait sans ajouter au patrimoine immobilier belge une maison hors de prix en matériaux de luxe.
Environnement :L’emplacement de la maison est idéal : gare routière et ferroviaire à proximité, parc à côté, écoles et emplois à proximité…. L’orientation de la maison sur le terrain, côté jardin au sud-est et route d’accès au nord-ouest, a également l’avantage de capter de manière optimale l’énergie solaire en hiver, au printemps et en automne. En prenant alors les bonnes précautions : refroidissement nocturne, auvents extérieurs… on évite aussi la nécessité d’un refroidissement artificiel en été. En limitant la projection horizontale de la maison, l’espace extérieur non pavé est maximisé et si l’eau de pluie collectée n’est pas complètement réutilisée, elle s’infiltre dans le sol par le biais de l’installation d’infiltration. Pour l’instant, la maison est toujours raccordée au gaz, mais toutes les installations ont été prévues pour passer à terme à une pompe à chaleur air-eau, soutenue par des panneaux solaires supplémentaires afin de ne pas rendre la dépendance à l’égard de l’électricité du réseau trop importante.
L’empreinte maximale du bâtiment est de 6,5m x 18m au rez-de-chaussée et de 6,5m x 12m au premier étage, conformément aux règlements d’urbanisme. En raison de considérations écologiques et spatiales, il a été décidé de ne pas utiliser ce gabarit maximum. La maison est conçue avec une empreinte de 6,5m x 12m sur les deux étages. Cela nous donne un volume compact qui nous aide à atteindre les exigences énergétiques rigoureuses que nous recherchons, tout en conservant un espace extérieur non pavé dont nous avons grand besoin et qui n’est pas inutilement entassé dans l’îlot de chaleur urbain. La pente du toit, avec ses 30°&60° asymétriques, se situe en dehors des lignes de la pente autorisée de 30° à 50°, mais en raison des avantages qu’elle présente, elle a été acceptée par l’urbanisme. Il en résulte une forme de toit idéale pour l’installation des panneaux solaires orientés vers le sud, ce qui apporte un aspect ludique à la façade et génère des espaces intéressants à l’intérieur.