Par le porche d’une maison située le long de l’avenue Leo Tertz, à Gentbrugge, on accède à l’ancien atelier d’un tailleur de pierre. Le site sera réaménagé en une cour intérieure avec un ensemble de nouvelles entités résidentielles et de petits ateliers. Ce projet en fait partie. Le constructeur possède une partie du site où un auvent en béton est relié à un hangar plus élevé, construit en structure d’acier.
Le projet laisse ces structures intactes et ajoute une troisième structure légère en bois. Les dalles du toit et du sol sont découpées dans l’auvent en béton pour créer un jardin clos. La structure en béton existante est conservée dans le jardin et copiée dans la structure porteuse en bois de la maison, qui repose sur une dalle de fondation isolée au fond, polie en guise de finition. La surface en béton donne à la maison l’inertie thermique nécessaire. Les planchers de la mezzanine en bois sont constitués de 6 cm de panneaux de bois massif en guise de finition. Un volume d’habitation compact, mur à mur, sur 2 étages, glisse contre les murs latéraux sous le toit de la remise la plus élevée.
Dans la façade sud, les fenêtres en triple vitrage fixes alternent de façon rythmée avec des menuiseries qui s’ouvrent pour une intégration complète. En été, lorsque les fenêtres sont ouvertes, on obtient une transparence totale. Au rez-de-chaussée, cette façade revêt une relation intéressante avec la bande résiduelle couverte de 3 mètres de large qui se fond dans le jardin. À l’étage, on a une vue sur l’environnement urbain et la verrière fonctionne comme un parasol.
Revalorisation du patrimoine industriel, intégration sans impact (lumières et vues) sur la zone intérieure densément bâtie.
Intégration parfaite. Réalisation des structures existantes au moyen de techniques industrielles de construction en bois. Bâtiment économique. Une construction à ossature durable qui peut être remplie et terminée par le client qui est un menuisier-artiste.
Le client est décidé à vivre de façon plus compacte dans un volume limité afin qu’un auvent subsiste et que les structures existantes conservent leur valeur. Pas d’impact sur l’urbanisme.