Ces parcelles de terrain non aménagées près de la gare de Drongen étaient au milieu d’un lotissement datant des années 80. Elles sont restées non développées en raison de leur forme défavorable et de la présence d’un fossé. Il jouxte une cinquantaine de voisins et finalement 6 familles ont trouvé leur terrain, elles partagent le grand jardin et un pavillon commun. La mise en valeur de cette zone intermédiaire pour de nouveaux bâtiments a été à la base de la création d’un mini-cohabitat. Avec 6 unités dans 2 blocs de construction, on a trouvé la bonne échelle pour le quartier. Les maisons étaient presque orientées nord-sud. Au sud, il y a des jardins privés et au nord, le grand jardin commun.
En travaillant avec une alternance de bardage bois et un alignement adapté des menuiseries extérieures, on obtient un bâtiment à 2 volumes différenciés qui met en valeur le commun et laisse place à des accents qui se différencient individuellement. La forme est celle d’une maison archétype à deux étages et à toit incliné, que l’on trouve souvent dans ce quartier.À l’avant du site, en concertation avec la préservation des monuments, la maison historique des ouvriers agricoles a été conservée et remplie avec le pavillon communal comme lien avec la rue et comme tampon pour la circulation mécanique. Vous pouvez vous garer dans la Schuiterstraat, mais ensuite, vous entrez dans une oasis de paix, un paradis pour les enfants.
Grâce à un plan équilibré, une consultation suffisante du voisinage et au respect des distances par rapport aux limites de la parcelle, un nouveau quartier a pu être créé et intégré.
Le projet est basé sur les principes de la durabilité et du cohabitat :- une séparation claire entre le trafic motorisé et d’autres activités. Les voitures sont garées en bordure du site. Les résidents utilisent un vélo, un chariot et la marche pour se rendre à leur domicile.
Ce déplacement permet de se réunir- le pavillon, en tant qu’espace commun, se dresse comme un phare à l’entrée. C’est la place centrale.- Il existe également des installations collectives pour la collecte et la distribution des eaux de pluie. Le débordement des puits d’eau de pluie va dans l’oued. À cette fin, les canaux existants ont été étendus et utilisés comme infiltration. Contrairement aux principes du morcellement traditionnel où chacun vit sur sa propre parcelle, ici nous obtenons un espace commun et ouvert. Dans cette crise COVID-19 également, cette forme de logement s’avère être une bonne solution pour la solidarité et le renforcement mutuels.